La baisse des prix dans la téléphonie mobile a un coût. Quelques 8 000 emplois dans les centres d'appels seront détruits d'ici à la fin 2014, selon les chiffres d'un syndicat professionnel cité par le Journal du dimanche du 22 septembre. "Depuis un an, 4 000 emplois ont été détruits en France et 4 000 autres suivront dans l'année qui vient, la profession, qui compte 55 000 salariés dans l'Hexagone, a été décimée à hauteur de 15% en deux ans", affirme le Syndicat des professionnels des centres de contact (SP2C).Selon l'hebdomadaire, la chute des prix provoquée par l'arrivée sur le marché de Free Mobile en janvier 2012 a été compensée par les opérateurs en taillant dans les coûts, notamment dans les services de relations clients. "Free a été une bombe pour nous", raconte Laurent Uberti, le président du syndicat, cité par le journal. "Ils ne sont pas coupables, mais c'est un constat: leur arrivée a provoqué un véritable tsunami dans notre secteur."Selon les chiffres du SP2C, l'ensemble du secteur français perdra entre 400 et 500 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2013, soit entre 20% et 25% sur un an. Certains de ces emplois perdus ont été délocalisés au Maghreb, en Côte d'Ivoire ou à Madagascar, où les téléopérateurs sont deux fois moins cher qu'en France, souligne le JDD.