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Taxes foncières : le grand écart

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Taxes foncières : le grand écart
Taxes foncières : le grand écart Taxes foncières : le grand écart (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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Alors que la taxe d'habitation est amenée à disparaître, la taxe foncière, elle, va rester en place. Payée par les propriétaires, elle varie en fonction de la commune ou du département.

À La Roquette-sur-Siagne, près de Cannes dans les Alpes-Maritimes, la taxe foncière atteint des sommets. Pour une villa de 160 m2, Martine Buisson paye 2 288 € par an. C'est le propre de cet impôt fixé librement par les communes et les départements et qui sert à financer, généralement, les services publics. "Nous avons plus de 10% d'enfants scolarisés de 3 à 11 ans et cela coûte cher. Cela justifie nos impôts", explique André Roatta, premier adjoint au maire de la ville, où la taxe atteint les 21%.

33,6 milliards d'euros de recettes

À 850 kilomètres de là, dans la commune de Hochstett (Bas-Rhin), l'impôt foncier est seulement de 4%. La commune l'explique par le peu d'infrastructures qu'elle doit entretenir, mais aussi par une politique d'attractivité vis-à-vis de potentiels promoteurs immobiliers. En France, les recettes de la taxe foncière représentent 33,6 milliards d'euros.

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