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Violences du 1er-Mai à Paris : "Il faut être impitoyable avec ceux qui veulent créer le chaos dans notre pays", selon Nicolas Bay

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Article rédigé par franceinfo
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Alors que des échauffourées ont éclaté entre des membres des black blocs et la police lors des manifestations du 1er-Mai, Nicolas Bay, eurodéputé Rassemblement national, accuse sur franceinfo Emmanuel Macron d'avoir laissé se développer un climat de violence dans le pays.

"Il faut être impitoyable avec ceux qui veulent créer le chaos dans notre pays", affirme jeudi 2 mai sur franceinfo Nicolas Bay, eurodéputé et candidat sur la liste Rassemblement national pour les élections européennes, au lendemain des violences qui ont émaillé le défilé du 1er-Mai à Paris. Avant même le départ officiel du cortège, des échauffourées ont éclaté entre des membres des black blocs et la police.

Il faut se donner les moyens de mettre ces gens-là hors d'état de nuire, c'est une réponse à la fois policière et judiciaire.

Nicolas Bay

à franceinfo

"Si vous avez, poursuit Nicolas Bay, des gens qui attaquent les policiers, qui commettent des exactions sur la voie publique et qui ensuite ont des peines légères, du sursis, des amendes, ils ont un sentiment d'impunité et ils recommenceront", estime Nicolas Bay.

La réponse sécuritaire ne "suffit pas"

Plus de 7 000 policiers et gendarmes étaient mobilisés à Paris mercredi, procédant à plus de 300 arrestations et 15 000 contrôles préventifs. "Ça, c'est la réponse sécuritaire immédiate et elle est en partie efficace, mais ça ne suffit pas.

Derrière, il faut que le processus judiciaire suive son cours et que ces gens-là soient sévèrement sanctionnés.

Nicolas Bay

à franceinfo

"Le dispositif policier en lui-même n'était pas forcément critiquable, le problème maintenant c'est la réponse globale. On a des casseurs d'extrême gauche, les black blocs, qui sont identifiés, combien d'entre eux ont été arrêtés ? Combien d'entre eux ont été condamnés ? Très peu", a-t-il déploré, tout en accusant le gouvernement d'avoir laissé se "développer un climat de violence".

"On voit bien que le gouvernement depuis de très nombreuses semaines a laissé le mouvement des 'gilets jaunes' se faire parasiter par ces groupes d'extrême gauche. Il a laissé les violences se commettre, il a concentré les moyens de la police sur les arrestations préventives de manifestants dont l'immense majorité d'entre eux étaient parfaitement pacifiques. Il a laissé se développer un climat de violences, c'est incontestable", a souligné Nicolas Bay.

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