Un protocole d'accord trouvé après 16 mois de conflit social à La Poste des Hauts-de-Seine
Les grévistes réclamaient notamment une évolution des normes et cadences des postiers et la titularisation de contrats précaires.
Le conflit social a duré 16 mois et a nécessité "43 audiences de négociations, 15 versions de protocole" et "3 séances de relecture". Lundi 1er juillet, La Poste et le syndicat SUD-PTT 92 ont signé un protocole d'accord, a annoncé la direction du courrier des Hauts-de-Seine. "Les 5% des postiers engagés dans ce mouvement social ont décidé de reprendre le travail", a indiqué la direction dans un communiqué.
Alors que les grévistes réclamaient une évolution des normes et cadences des postiers, le protocole prévoit "pour la première fois, la validation d'un calendrier de réorganisations dans les établissements courrier des Hauts-de-Seine", "un calendrier aménagé de ces réorganisations sans remise en cause ni de leur principe ni de la méthode de conduite du changement" et "les modalités de retour au travail pour les agents grévistes".
De nouvelles embauches en CDI
Gaël Quirante, responsable SUD Poste 92, a indiqué à l'AFP que les grévistes allaient "reprendre le travail la tête haute". "On a obtenu des reports de réorganisations, l'embauche de précaires et qu'enfin la question de la charge de travail soit mise sur la table", s'est-il réjoui.
La direction rappelle que "la signature de l'accord facteurs de 2017 avait permis le recrutement dans les Hauts-de-Seine de 96 facteurs en 2017, de 73 en 2018" et que "ce sont 70 nouveaux facteurs qui seront embauchés en CDI en 2019 dans le département".
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