1er mai : les syndicats protestent en ordre dispersé
En 2002, les défilés du 1er mai avaient soudé les organisations syndicales contre le Front national. À l'époque, plus de 1,3 million de personnes s'étaient mobilisées. Aujourd'hui, lundi 1er mai, elles n'étaient que 142 000 selon les chiffres officiels, et les défilés se sont déroulés en ordre dispersé.
Derrière cette bannière, tous les syndicats n'ont pas réussi à se ranger. Cette année, le 1er mai est celui des divisions, notamment autour des consignes de vote pour le second tour. Pour la CGT et FO, le message est celui du barrage au Front national, mais pas d'appel clair à voter pour Emmanuel Macron. "Le combat contre l'extrême droite il est dans nos gènes, depuis que la CGT est née il y a 120 ans. Donc il n'y a aucune ambigüité sur notre positionnement : on dit qu'aucune voix ne doit aller au Front national", explique Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.
Pas de nouvelle consigne de Jean-Luc Mélenchon
Dans le cortège, certaines sections syndicales, elles, ont opté pour le "ni ni", ni Marine Le Pen, ni Emmanuel Macron. Abstention, vote blanc, ou bulletin Emmanuel Macron, les "Insoumis" de Jean-Luc Mélenchon sont laissés libres dans leur choix. Présent devant eux pour la première fois depuis sa défaite au soir du premier tour, ému, Jean-Luc Mélenchon ne leur a pas donné de nouvelle consigne. Ses soutiens répètent leur volonté de faire battre le FN mais demandent à Emmanuel Macron des gestes sur son programme pour gagner le vote des "Insoumis".
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