: Vidéo A Paris et Marseille, les éboueurs font grève et les poubelles débordent
A Paris, les grévistes, réunis en assemblées générales, ont décidé de poursuivre leur action jusqu'au 7 février.
Poubelles qui débordent, cartons entassés sur les trottoirs, odeurs nauséabondes : les conséquences de la grève des éboueurs et agents chargés du traitement des déchets contre la réforme des retraites sont visibles, mardi 4 février, à Paris et Marseille. En Ile-de-France, les éboueurs et agents publics chargés du ramassage et du traitement des ordures ménagères sont en grève contre la réforme des retraites depuis le 30 janvier.
Six des sept fours qui permettent habituellement de brûler les déchets sont à l'arrêt, selon le Syctom qui gère ceux de six millions de Franciliens. Seul celui de Saint-Ouen fonctionne, au ralenti, traitant environ 500 tonnes chaque jour, a précisé l'organisme. Alors que le pourcentage des grévistes était élevé (+ de 60%) dans les centres d'incinération, selon la CGT, ils n'étaient que 3,5% parmi les éboueurs à Paris, a indiqué la Ville. Les grévistes, réunis en assemblées générales, ont décidé de poursuivre leur action jusqu'au 7 février, a fait savoir Julien Lambert, de la fédération CGT Mines et Energie.
Des prestataires privés pour compenser
Même constat à Marseille. Plus de 3 000 tonnes de déchets se sont aussi accumulés dans les rues, selon les services de la métropole, "ce qui correspond au surplus qui n'a pas pu être absorbé à cause de la grève". La métropole, qui souligne que "seule Marseille est impactée et pas le reste du territoire", dit être "dans un rapport de force" avec "25 grévistes qui bloquent depuis 10 jours les centres de tri", soit 0,98% des effectifs
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