BlackRock, un nom apparu lors des cortèges contre la réforme des retraites. L'entreprise américaine est accusée par les manifestants de faire du lobbying pour influencer le gouvernement. Premier gestionnaire d'actifs dans le monde, présent sur tout le continent, BlackRock gère plus de 6 000 milliards d'euros, surtout dans l'épargne retraite. En France, il gère 24,7 milliards pour le compte de banques, assurances, ou entreprises.Une distinction dénoncée par l'oppositionLe 1er janvier, le patron de sa branche française, Jean-François Cirelli, a été promu officier de la Légion d'honneur. Une distinction dénoncée par l'opposition. Car, selon les opposants à la réforme, une mesure illustre l'influence de BlackRock : la refonte des retraites pour les hauts revenus. Au-delà de 10 000 euros par mois, leurs cotisations ne leur ouvriraient plus de droits supplémentaires à la retraite ; une voie ouverte vers un système par capitalisation selon Olivier Marleix, député LR d'Eure-et-Loire. BlackRock s'est défendu aujourd'hui : "En aucune manière BlackRock n'a cherché à exercer une influence sur la réforme du système de retraite par répartition", a communiqué l'entreprise.