Il est désormais possible de savoir ce qui va changer suite aux accords de bonus - malus signés par trois syndicats et le patronat en octobre dernier. La baisse de revenus ira jusqu'à 18%. dans certains cas.
Des retraites complémentaires amputées. Ce sera désormais la norme pour tous les salariés nés après 1959. Le manque à gagner minimum est de 4,5%. Et tout est fait pour inciter les salariés à repousser leur retraite de 62 à 63 ans. Ceux qui ne le feront pas s'exposeront à des pénalités supplémentaires. Par exemple, un cadre né après 1959 qui refuserait de travailler un an de plus subirait un malus : -14,5% de retraite complémentaire pendant trois ans, soit pour une retraite de 2800 euros tout compris, une perte d'environ 200 euros par mois pendant trois ans.
Les jeunes générations très touchées
Pour ceux qui partiront à 63 ans, pas de malus et pour ceux qui partiront à 64 ans, un bonus. Travailler plus longtemps pour maintenir sa retraite, les salariés hésitent. "Maintenant que c'est à notre tour d'être à la retraite, ce serait bien qu'on puisse la prendre", commente un homme au micro de France 2. Les générations suivantes, elles, seront encore plus mises à contribution. Pour un cadre né en 1975, jusqu'à -16,3% de retraite complémentaire en moins pendant trois ans, pour un cadre né en 1990, la perte sera de 17% et pour un non cadre né la même année, -18%.
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