Dans l'entourage du gouvernement, il se murmure qu'Édouard Philippe pourrait abandonner l'âge pivot. "Symboliquement, ce serait un geste très fort, notamment envers les syndicats réformistes qui en ont fait une ligne rouge. Pourtant, officiellement, on indique ce soir qu'aucun accord n'a été trouvé, et qu'il reste encore du travail. Dans cette optique, le Premier ministre rencontrera dans la soirée du vendredi 10 janvier le président de la République et les responsables de la majorité", explique le journaliste Julien Gasparutto sur le plateau du 19/20.Deux conditions fixées par Édouard PhilippeUn moyen de gagner du temps pour écrire les termes d'un compromis qui serait acceptable pour tous, sans qu'aucun des camps ne perde la face. Quelle contrepartie attendrait Édouard Philippe des syndicats ? "Il est fixé deux conditions. D'abord que ces discussions sur le financement se fassent dans un délai assez court, d'ici le printemps, pour être intégrées au projet de loi. Ensuite, il faut que l'alternative proposée par les partenaires sociaux soit 'réaliste'", poursuit le journaliste.