Cet article date de plus d'un an.

Réforme des retraites : Elisabeth Borne "ne devrait pas s'avancer" car "il n'est pas impossible" que le texte "ne soit pas voté", selon Marine Le Pen

Le report de l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans, contesté par les syndicats et l'essentiel des oppositions, "n'est plus négociable", a affirmé la cheffe du gouvernement.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Marine Le Pen, chef de file des députés du Rassemblement national, à Henin-Beaumont (Pas-de-Calais), le 29 janvier 2023. (SAMEER AL-DOUMY / AFP)

A l'avant-veille d'une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, Marine Le Pen a mis en garde la Première ministre Elisabeth Borne, dimanche 29 janvier. "Je crois qu'elle ne devrait pas trop s'avancer, parce que, parti comme c'est parti, il n'est pas du tout impossible que sa réforme des retraites ne soit pas votée, en tout cas nous, on fera tout pour qu'elle ne le soit pas", a répondu la patronne des députés RN venue assister aux vœux du maire RN Steeve Briois à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).

Le report de l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans, contesté par les syndicats et l'essentiel des oppositions, "n'est plus négociable", a affirmé la cheffe du gouvernement auprès de franceinfo samedi, lors d'un déplacement dans le Calvados.

Le texte examiné lundi en commission

Marine Le Pen a assuré qu'elle ferait "tout pour convaincre, y compris des élus qui sont d'autres groupes, de ne pas se fourvoyer dans cette réforme aussi injuste que brutale et inefficace". L'ancienne présidente du RN a également souligné que "l'opposition ne se mesure pas au nombre d'amendements, surtout quand ce sont des amendements aussi grotesques que ceux qui ont été déposés par La France insoumise".

Les députés s'emparent lundi, en commission, du projet de réforme des retraites, pour un galop d'essai sur 7 000 amendements, dont près de 6 000 déposés par l'alliance de gauche Nupes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.