Réforme des retraites : "On a besoin de retrouver le fil des échanges avec les partenaires sociaux", affirme le député Renaissance Sylvain Maillard
"On a besoin de retrouver le fil des discussions, des échanges, avec les partenaires sociaux", a affirmé vendredi 14 avril sur franceinfo Sylvain Maillard, député Renaissance de Paris, président du groupe de travail sur les retraites, alors que le Conseil constitutionnel a validé l'essentiel de la réforme des retraites dont le report de l'âge légal de départ à 64 ans et retoqué le projet d'un référendum d'initiative partagée.
La décision du Conseil constitutionnel était "une étape attendue", estime Sylvain Maillard, qui souligne que les Sages ont jugé "tant sur le fond que sur la forme que la procédure était conforme". La loi sur la réforme des retraites "a été adoptée par le Parlement, elle suit son chemin" et elle doit "permettre de retrouver un équilibre pour nos pensions et permettre, dès cette année, d'augmenter les petites pensions".
"Un 2ème texte pour améliorer le travail des seniors"
Sylvain Maillard assure que les députés Renaissance souhaitent "porter directement dans la loi l'accord national interprofessionnel qui permettra de mieux partager la valeur" afin de "faire en sorte que les salariés travaillent mieux". Le président du groupe de travail sur les retraites invite chacun à se mettre "autour de la table pour porter cet accord interprofessionnel que les partenaires sociaux ont signé, et qu'il soit mis en œuvre le plus rapidement possible".
Sylvain Maillard souhaite porter "un deuxième texte pour améliorer le travail des seniors". L'index senior et le CDI senior, retoqués par le Conseil constitutionnel, étaient "une expérimentation, voulue par les sénateurs LR", rappelle le député Renaissance. Cela "faisait partie d'un accord de majorité, mais ce n'était pas le cœur de la réforme que nous voulions porter". Mais il pointe "d'autres mesures qui ont été censurées" par les Sages que les députés Renaissance doivent "absolument porter"; Il évoque "le suivi de l'usure au travail". "C'est fondamental qu'on puisse ne pas attendre d'arriver cassé à l'âge de la retraite, quel qu'il soit, mais plutôt pouvoir se former et pour changer de métier quand le corps ne marche plus, ne fonctionne plus", ajoute Sylvain Maillard.
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