Réforme des retraites : la colère des opposants ne faiblit pas
À leur sixième jour de grève, les éboueurs de Saint-Omer (Pas-de-Calais) attendaient de pied ferme la prise de parole d'Emmanuel Macron. Mais ils n'en retirent pas grand-chose. "On s'attendait à une prise de parole, on l'a écouté, elle ne nous donne rien de plus mis à part qu'on est toujours là, qu'on est toujours contre et qu'il est toujours pour", déplore une gréviste. À Béziers, certains avaient encore le mince espoir d'obtenir des concessions mais très vite, les syndicalistes ont fini par se rendre à l'évidence : le président ne pliera pas face à la contestation.
De nouvelles manifestations jeudi
L'intervention du chef de l'État a également été suivie à Nancy (Meurthe-et-Moselle) où des cheminots ont la mine des mauvais jours, comme si leur mobilisation était passée inaperçue. "Il montre clairement qu'il passe à autre chose et que pour lui, c'est réglé, il n'y a plus de débat. Il cherche juste à dire 'arrêtez de faire grève, ça ne sert plus à rien'", fustige un opposant à la réforme des retraites. Jeudi 23 mars, de nouvelles manifestations sont attendues sur l'ensemble du territoire.
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