Réforme des retraites : l’inquiétude des commerçants face à la montée des violences
Vendredi 24 mars, le réveil est difficile dans une petite rue de Paris, couverte de déchets carbonisés. Les traces des dégradations après la neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites sont encore bien visibles et la colère des commerçants aussi. "Souris, rats, insalubrités, violences… On n'en peut pas les contrôler. Moi, j’ai un SPA. Hier, on était flippés. On a peur qu’on nous casse les vitrines", déplore une commerçante. Dans la soirée du jeudi 23 mars, un imposant feu de poubelles s’est propagé et a endommagé une porte en bois.
Un impact sur la fréquentation
Vendredi matin, les pompiers arrosent encore, sous l’œil d’un restaurateur. Par crainte de dégradations, il avait encore une fois fermé son établissement à la veille. Les manifestations et les grèves commencent à peser sur son activité. "On comprend que les gens ne soient pas contents. On ne comprend pas qu’ils cassent comme ça", indique-t-il. Une fréquentation en baisse, des comptes qui souffrent et un soutien à la mobilisation qui s’étiole chez ces commerçants. Tous redoutent une nouvelle journée de fermeture pour la manifestation du mardi 28 mars.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.