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Mobilisation contre la réforme des retraites : "Une journée noire" ce jeudi "avec énormément de situations inadmissibles", déplore le secrétaire général d’Unité-SGP Police FO

"Il n'y a pas que des black blocs, il y a aussi une jeunesse qui se radicalise", ajoute Grégory Joron, vendredi sur franceinfo. Au moins 320 policiers ont été blessés jeudi, selon une source policière à franceinfo.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, à Toulouse, le 23 mars 2023. (FRANCOIS LAURENS / HANS LUCAS)

"On a eu une journée noire avec malheureusement énormément de situations inadmissibles, mais il fallait un peu s'y attendre", a souligné Grégory Joron, secrétaire général d’Unité-SGP Police FO, vendredi 23 mars sur franceinfo, alors que des violences ont eu lieu dans plusieurs villes de France la nuit précédente. Au moins 320 policiers ont été blessés, selon une source policière à franceinfo, et près de 200 interpellations ont eu lieu lors de la neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

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De nombreux incidents ont éclaté. À Paris, 140 feux ont été recensés et à Bordeaux la porte de l'hôtel de ville a été incendiée. "Ce ne sont pas seulement des black blocs, ce serait trop simple de réduire ce qui s'est passé hier à ça. Il y en avait énormément à Paris, c'est une réalité, on connaît les difficultés sur Nantes ou Rennes, mais quand une petite ville comme Lorient s'embrase, il n'y a pas que des black blocs, il y a aussi une jeunesse qui se radicalise, qui s'exprime, et qui est peut-être un peu suiveuse de ces méthodes."

"C'est assez impressionnant de noter la marque du mouvement des Gilets jaunes."

Grégory Joron, secrétaire général d’Unité-SGP Police FO

sur franceinfo

Les manifestations à répétition, notamment celles du soir, épuisent les forces de l'ordre qui craignent un mouvement similaire à celui des Gilets jaunes. "Psychologiquement, ils ont été assez marqués puisque 3 jours après le début de ces manifestations le soir, on avait de messages qui nous disaient qu'ils espéraient que cela n'allait pas recommencer avec autant d'intensité et d'engagement" et de durée qu'avec les Gilets jaunes, explique Grégory Joron.

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