Mobilisation contre la réforme des retraites : les syndicats peuvent-ils perdre le contrôle ?
Le recours au 49.3 a provoqué une brusque poussée de fièvre et de violence avec des mouvements spontanés dans plusieurs grandes villes de l'Hexagone, jeudi 16 mars au soir. Ces derniers jours, les principaux leaders syndicaux avaient alerté sur ce risque. "Adopter une telle réforme qui touche au quotidien des citoyen de cette façon-là, ça peut mettre le feu au poudre", avait notamment prévenu Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT.
Certains appellent à des solutions plus radicales
Les syndicats peuvent-ils perdre le contrôle de leur mouvement, débordés par une colère qui grandit ? 74% des Français ont jugé le recours au 49.3 "inacceptable". Résultat, vendredi matin à Rennes (Ille-et-Vilaine), le ton se durcit, même chez les pacifistes. Un agriculteur se demande notamment si la violence ne sera pas la prochaine étape pour se faire entendre. Certaines voix s'élèvent pour ne plus suivre la méthode des syndicats et appellent à des solutions plus radicales comme lors de la crise des gilets jaunes. À l'heure actuelle, plus de 60% des Français soutiennent la prolongation du mouvement contre la réforme des retraites.
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