Cet article date de plus d'un an.

Grèves contre la réforme des retraites : l'arrêté de réquisition au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer est prolongé

La prorogation reprend les conditions de l'arrêté initial, annoncé mardi par le ministère de la Transition énergétique, soit la réquisition de "trois salariés par relève".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Les forces de l'ordre face aux grévistes devant la raffinerie de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), le 21 mars 2023. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

Quarante-huit heures de plus. La réquisition de salariés grévistes au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), a été prorogée de deux jours via un nouvel arrêté mercredi, a déclaré la Préfecture de police des Bouches-du-Rhône jeudi 23 mars. Il reprend les conditions de l'arrêté initial, annoncé mardi par le ministère de la Transition énergétique, soit la réquisition de "trois salariés par relève".

>> Suivez les dernières informations sur la réforme des retraites

Ces réquisitions avaient provoqué une forte colère, et la tension était montée entre manifestants et forces de l'ordre sur place, à Fos-sur-Mer. Attaqué par le syndicat CGT devant la justice mercredi, le premier arrêté de réquisition avait été validé par le tribunal administratif de Marseille. Elles concernent "des personnels indispensables au fonctionnement du dépôt", qui approvisionne en carburants la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur et l'est de la région Occitanie, avait précisé le ministère dans son communiqué.

>> INFOGRAPHIES. Découvrez nos cartes de la pénurie de carburant dans les stations-service

Ce dépôt expédie également du carburant par oléoduc vers la région lyonnaise. Chaque année, huit millions de mètres cubes de carburants sont expédiés depuis ce site, qui dispose d'une capacité de stockage de 830 000 mètres cubes, dans 40 bacs. Ces réquisitions ont semblé produire un début d'effet dans les Bouches-du-Rhône, région très touchée par la pénurie de carburant, avec 39,6% stations à sec et 52,7% manquant encore d'au moins un type de carburant, contre près de 54% et 41% vingt-quatre heures plus tôt. L'approvisionnement en carburant restait, toutefois, difficile.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.