Grève du 28 mars : à Bordeaux, les commerçants redoutent un regain de violences
Une palissade pour éviter la casse… Les agences banquières d’un quartier de Bordeaux (Gironde) protègent leur vitrine, car elles redoutent un regain de violences. Sur la terrasse d’un café, la journée de mobilisation du 28 mars est redoutée. "Je suis inquiet, car on a eu des dégâts matériels. On a eu des tables abîmées, des parasols brûlés, des vitres pétées", témoigne un cafetier.
Un réseau social spécialisé
L’incendie de la porte de l’hôtel de ville, vendredi 24 mars, contribue à cette inquiétude. Sur la porte calcinée, une affiche où le maire Pierre Hurmic (EELV) dénonce le vandalisme. "Nous vivons une crise politique majeure. Je pense qu’il ne faut pas confondre les manifestants et les casseurs", fait savoir l’édile. Devant la porte, de nombreux Bordelais sont toujours choqués, parmi eux, des opposants à la réforme des retraites. Mardi 28 mars, les commerçants prévoient d’utiliser leur réseau social qui leur indique en temps réel les lieux où éclatent les heurts. L’enquête sur l’incendie de la porte est toujours en cours, une personne a été écrouée.
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