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Grève du 23 mars : un regain de violence dans les cortèges

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Grève du 23 mars : un regain de violence dans les cortèges
Article rédigé par France 3 - L. Nahon, H. Puffeney, V. Lerouge O.Martin, L. Pekez, O. Labalette, E. Marot O. Becker, France 3 Régions, M. Kassou
France Télévisions
Jeudi 23 mars, des violences ont éclaté en marge des manifestations contre la réforme des retraites. Sur l’ensemble du territoire, les forces de l’ordre ont procédé à 457 interpellations.

Un spectacle de désolation et une immense frayeur pour les habitants d’un quartier parisien. La façade en bois d’un immeuble s’est embrasée, car des manifestants ont mis le feu aux poubelles juste devant, jeudi 23 mars. Une femme témoigne : "On était tous à l’éteindre avec des extincteurs. […] On en France, qu’est-ce qui se passe ?" À Paris, jeudi 23 mars, la manifestation contre la réforme des retraites a rapidement dégénéré avec des face à face tendus et des forces de l’ordre qui multiplient les interpellations. Selon les autorités, 1 500 Black Bloc auraient infiltré le cortège. Toutefois, certains manifestants sont tout de même venus en découdre. 

457 interpellations 

En visite au PC de crise de la préfecture, Gérald Darmanin suit l’évolution de la situation. "Ces dégradations sont très importantes. […] Il faut les condamner avec la première force", fait savoir le ministre de l’Intérieur. À Toulouse (Haute-Garonne) des incidents en marge des manifestations sont également à déplorer. Quelques feux sont allumés et quelques semeurs de troubles justifient leurs actes en évoquant la prise parole d’Emmanuel Macron. "Il a un mépris pour son peuple. C’est ça qui a fait déborder la colère", indique une jeune femme. À Lyon (Rhône), les casseurs s’en sont pris au mobilier urbain. Les forces de l’ordre ont procédé à 457 interpellations, lors de cette neuvième journée de mobilisation.

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