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Grève du 23 mars : des manifestations émaillées par les violences

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Grève du 23 mars : des manifestations émaillées par les violences
Article rédigé par France 3 - T. Cuny, H. Puffeney, V. Lerouge L.Pekez, O. Labalette, E. Marot, France 3 Régions @RevelateursFTV, B. Vidal
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Jeudi 23 mars, à Paris et en région, les opposants à la réforme des retraites ont manifesté. Toutefois, cette neuvième journée de mobilisation a été émaillée par de nombreux débordements. À Paris, 26 interpellations ont eu lieu.

Les incidents ont commencé une heure à peine après le début de la manifestation parisienne, jeudi 23 mars. Un face à face tendu entre les casseurs et les forces de l’ordre. Les charges policières se multiplient pour repousser un groupe, des coups violents de matraques sont assénés sur des personnes au sol. Dans les rues, les dégâts sont nombreux. Un kiosque à journaux a été incendié, des vitrines ont été explosées. Au moins 26 interpellations ont eu lieu dans la capitale. 

Des débordements en région

À Rouen (Seine-Maritime), des affrontements très intenses ont eu lieu dans le centre-ville. Une femme a été grièvement blessée, le pouce vraisemblablement arraché par un projectile. Elle a été évacuée à l’hôpital. À Nantes (Loire-Atlantique), les policiers ont eu recours à des gaz lacrymogènes contre les projectiles. Selon des manifestants, ces violences sont inévitables pour se faire entendre. "On regrette d’en arriver là, que les gens en arrivent là, que la population en arrive là. Mais voilà, c’est vraiment de leur faute. Ils ont tout fait pour provoquer cette colère", assure un homme.  À Lorient (Morbihan), le commissariat a été assiégé, pris pour cible pendant plusieurs heures. Des fonctionnaires ont été blessés, selon le ministre de l’Intérieur qui condamne les violences sur l’ensemble du territoire. 

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