Grève des éboueurs : un désastre écologique
Depuis le 23 janvier, les éboueurs sont en grève contre la réforme des retraites et les sites d'incinération sont bloqués. Les ordures finissent enfouies dans le sol. Un désastre écologique.
Des montagnes de déchets en plein cœur de Paris. Avec la grève des éboueurs contre la réforme des retraites, les ordures ne sont plus ramassées dans certains quartiers et les ordures s'accumulent. Les sacs s'empilent dans les rues, alors que les incinérateurs de déchets sont à l'arrêt. Situés aux portes de Paris, les trois sites industriels sont éteints depuis le 23 janvier. En conséquence, les ordures collectées sont acheminées par camion et enfouies dans des décharges en Seine-et-Marne. 5 000 tonnes sont enterrées chaque jour.
Des incinérateurs qui alimentent habituellement 300 000 foyers en chaleur
Les responsables de la gestion des déchets dans la région assument un désastre écologique. "On a déjà enfoui plus de la moitié de ce qu'on enfouit d'habitude en une année. Il y a l'impact écologique de l'enfouissement, et de tous les camions qu'il a fallu affréter pour transporter les ordures ménagères à 50 km de là", explique Martial Lorenzo, directeur général du Syctom (agence métropolitaine des déchets). Les conséquences environnementales de cette grève des déchets ne s'arrêtent pas là. En temps normal, la chaleur dégagée par les déchets permet d'alimenter près de 300 00 foyers en Île-de-France.
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