Mobilisation contre la réforme des retraites : trois des quatre terminaux méthaniers en France arrêtés pour "sept jours"

L'arrêt de ces trois terminaux bloque l'alimentation en gaz du réseau de distribution GRT Gaz, le déchargement des navires méthaniers et le remplissage des citernes de gaz naturel liquéfié (GNL).

Des manifestants contre la réforme des retraites, place de la République, à Paris, le 19 janvier 2023.
Des manifestants contre la réforme des retraites, place de la République, à Paris, le 19 janvier 2023. (ALAIN JOCARD / AFP)
Ce qu'il faut savoir

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Trois des quatre terminaux méthaniers qui permettent d'importer du gaz naturel liquéfié (GNL) en France, ont été mis à l'arrêt pour "sept jours", a annoncé lundi 6 mars au soir la CGT Elengy, qui proteste contre le projet de réforme des retraites du gouvernement.

L'arrêt de ces trois terminaux situés à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) pour deux d'entre eux, et à Saint Nazaire (Loire-Atlantique) pour le troisième, bloque l'alimentation en gaz du réseau de distribution GRT Gaz, le déchargement des navires méthaniers et le remplissage des citernes de GNL. 

Un trafic très perturbé mercredi dans les métros, RER et à la SNCF. La RATP a communiqué, lundi, des premières estimations pour la journée de grève de mercredi avec un trafic très perturbé pour le métro parisien et le RER, tandis que la SNCF prévoit, elle aussi, une journée "très fortement perturbée". 

60% de grévistes dans l'éducation nationale. Les personnels de l'éducation nationale devraient être nombreux à faire grève, mardi. Le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, prévoit que plus de 60% des enseignants du premier degré seront ainsi grévistes, a-t-il annoncé à l'AFP. Le taux de grévistes le plus élevé chez les enseignants date du 19 janvier, lors de la première journée d'action, avec 42,35% dans le primaire et 34,66% dans le secondaire selon le ministère. Le 19 janvier, les syndicats avaient eux recensé jusqu'à 70% d'enseignants grévistes dans le primaire et 65% dans les collèges et lycées. 

Les grèves ont commencé lundi matin. En cours depuis dimanche soir, le mouvement de grève chez les routiers a des conséquences "dans les grands pôles logistiques et sur les grandes villes". "Le chargement des camions et la distribution dans les grandes surfaces" vont être perturbés, a déclaré José Zydower, secrétaire fédéral des transports et de la logistique FO-UNCP, sur franceinfo. Des barrages filtrants ont également eu lieu à Lesquin (Nord) ou à Rouen (Seine-Maritime). A Paris, les éboueurs de la Ville ont entamé lundi un mouvement de grève qui se poursuivra mardi, journée de grande mobilisation, ont annoncé la mairie de Paris et la CGT.

Les sénateurs débattent des hausses de cotisations. Les sénateurs ont repris lundi après-midi les débats sur le texte, avec des discussions sur les hausses de cotisations évoquées par les élus de gauche, un article qu'ils veulent insérer avant l'article 3. Dans la nuit de dimanche à lundi, l'article 2 de la réforme des retraites sur l'index seniors a été adopté. Les employeurs seront passibles de sanctions financières en cas de non-publication de cet index, mais aucune obligation de résultat n'a été fixée en matière d'emploi des seniors. La chambre haute a aussi voté contre l'avis du gouvernement et malgré l'opposition de la gauche, la création d'un nouveau type de contrat à durée indéterminée de "fin de carrière" pour favoriser le recrutement de salariés âgés d'au moins 60 ans.

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #RETRAITES

23h20 : Connaissez vous ⁦@jctissot42⁩ ? Il est sénateur de la Loire. Avant, il était paysan. Et son intervention sur la reforme des #retraites est exceptionnelle. ⁦@senateursPS⁩ https://t.co/y5bz8gm5mO

23h20 : "Rassurez-vous, c'est bien moins pénible d'être ici même jusqu'à 2 heures du matin, à 3 heures du matin, à 4 heures du matin, que faire paysan ou travailler dans le bâtiment", s'est insurgé le sénateur socialiste de La Loire Jean-Claude Tissot lors du débat sur la réforme des retraites.

22h28 : "La mobilisation sera importante [demain] mais, 'La France à l'arrêt', je n'y crois pas", a déclaré aujourd'hui sur franceinfo le président du groupe Renaissance au Sénat, François Patriat. "Quand j'entends des opposants, notamment des gens de LFI, dire qu'il faut mettre l'économie à genou, ça me choque énormément", a-t-il ajouté.

21h40 : Devant l'une des deux raffineries de Seine-Maritime, celle de TotalEnergies à Gonfreville-l'Orcher, près du Havre, les salariés décideront demain matin de la forme que prendra la mobilisation contre la réforme des retraites. "On est sur un blocage, c'est la deuxième étape. On l'a fait dans le temps pour se dire on laisse une chance au dialogue et aux choses de se faire correctement. Ça ne vient pas, on passe la barre du dessus", a déclaré auprès de franceinfo Arnaud Ruffray, porte-parole FO. A lire ici.

21h22 : Sept fédérations des Bouches-du-Rhône, dont celles de la pétrochimie, entameront demain une grève reconductible contre la réforme des retraites, et ce jusqu'au retrait du projet du gouvernement, a annoncé la CGT des Bouches-du-Rhône. "Il n'y aura plus aucune sortie de carburant, que ce soit par wagon, par pipe ou par camion", a détaillé Lionel Arbiol, délégué CGT Esso de la raffinerie Esso-ExxonMobil de Fos-sur-Mer.

Une intersyndicale CGT-FO-CFDT réunie en assemblée générale à la raffinerie TotalEnergies de Donges, près de Saint-Nazaire, a aussi appelé à une grève reconductible à partir demain 5 heures.

21h22 : Bonsoir, merci pour votre travail. Vous avez parler des terminaux méthaniers à l'arrêt pour une semaine. Qu'en est-t-il des raffineries ?

20h59 : Bonsoir @Gaston Les débats se poursuivent et reprendront à 21h30 après une petite pause au Sénat. A priori, la stratégie de défense d’amendements de la gauche va continuer. Un peu moins de 3 000 amendements sont au programme d'ici à dimanche minuit. Ce week-end, les débats ont progressé à pas comptés avec la suppression des régimes spéciaux pour les nouveaux entrants et la création d'un "index seniors" dans les entreprises, mais limité à celles de plus de 300 salariés.

Contre l'avis du gouvernement, la majorité de droite a voté un amendement des rapporteurs créant un nouveau type de CDI de "fin de carrière" pour favoriser le recrutement de salariés âgés d'au moins 60 ans. Avec ce "CDI seniors", l'employeur serait exonéré de cotisations famille.

21h01 : Bonsoir Catherine. Où en sommes-nous des débats au Sénat ? Combien d'articles ont été votés ? Merci.

20h21 : Le député de La France insoumise Louis Boyard a lancé hier dans une vidéo sur TikTok et Twitter un "blocus challenge" dans lequel il appelle la jeunesse à bloquer les établissements scolaires, demain à l'occasion de la sixième journée de manifestations nationales. Voici quatre questions sur l'initiative de l'élu de 22 ans, immédiatement critiquée et dénoncée par plusieurs responsables politiques.

19h38 : "Ce n'est pas exactement ce qu'on attend d'un député." Invitée à réagir sur le "blocus challenge" lancé hier par le député LFI Louis Boyard, qui appelle à bloquer les lycées et les universités, Elisabeth Borne a fustigé le comportement du jeune élu. Ce dernier considère, selon elle, "qu'une réforme des retraites, c'est l'occasion de faire un concours sur TikTok ou je ne sais quel réseau social…. Là aussi, c'est une question de responsabilité". Plus tôt dans la journée, la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a annoncé qu’elle allait porter plainte contre le parlementaire de 22 ans.

19h37 : La Première ministre a éludé la question du recours à l'article 49.3, qui permet au gouvernement de ne pas risquer un vote, risqué, à l'Assemblée nationale. "Je souhaite que cette loi soit votée, que chacun puisse prendre ses responsabilités. C'est important que cette loi puisse être débattue au Sénat et qu'on puisse la voter", a-t-elle défendu.

19h31 : Invitée à réagir sur les propos d'Olivier Véran, raillé pour avoir comparé une "France à l'arrêt" à "une catastrophe écologique", Elisabeth Borne ne désavoue pas le porte-parole du gouvernement : "Il y a évidemmentun droit de manifester et de grève mais quand on entendu un leader syndical parler de mettre notre économie à genoux, je pense que c'est grave."

19h30 : "Je ne sais pas si c'est une réforme de droite ou de gauche."

"Dans la réforme que nous proposons, on combine une accélération de la réforme portée par Marisol Touraine et un décalage de l'âge légal, une proposition portée au Sénat dans un compromis porté par les centristes", précise sur France 5 Elisabeth Borne.

19h21 : Réagissant à une intervention du député socialiste Jérôme Guedj, Elisabeth Borne rappelle que "notre système de retraites a été inventé par François Mitterrand, est fondé sur un âge légal de départ à la retraite".

Sur la situation des femmes, "elles devront travailler 18 mois de plus, contre deux ans de plus pour les hommes", souligne la Première ministre. "L'enjeu, pour les femmes, c'est moins de partir plus tôt que les hommes que d'avoir des meilleures pensions", estime-t-elle, en luttant "pour l'égalité professionnelle".

19h30 : "La réforme des retraites ne fera pas de perdants", avait affirmé hier le ministre du Travail, Olivier Dussopt, au Parisien. Sur France 5, ce soir, Elisabeth Borne a quelque peu nuancé cette position. "Si vous dites que ce sont des perdants, oui, il y a des Français qui vont devoir travailler progressivement plus longtemps", a réagi la Première ministre.




Selon la cheffe du gouvernement, si on ne recule pas l'âge de départ, "soit on baisse les retraites soit on augmente les cotisations sociales. Il faut mettre sur la table les choix."

19h11 : Elisabeth Borne est sur le plateau de "C à vous" sur France 5. Interrogée sur la mobilisation contre la réforme des retraites, la Première ministre a commencé par répondre : "Je suis bien consciente que demander aux Français de travailler deux ans de plus ça n'est pas simple. (...) Je voudrais redire que ma responsabilité, c'est d'assurer l'avenir de notre système de retraites, qui n'est plus à l'équilibre."

19h01 : La réforme des retraites envisage de repousser de deux ans l'âge légal de départ. A cette occasion, franceinfo se penche sur la situation de ceux qui comptent assurer leur retraite par d'autres moyens que le seul système par répartition. Epargne, investissement... Vous réfléchissez à des solutions pour anticiper la baisse de vos revenus ? Racontez-nous dans cet appel à témoignages.

19h00 : L'arrêt de ces trois terminaux situés à Fos-sur-Mer (Bouches du Rhône) pour deux d'entre eux, et à Saint Nazaire (Loire Atlantique) pour le troisième, bloque l'alimentation en gaz du réseau de distribution GRT Gaz, le déchargement des navires méthaniers et le remplissage des citernes de GNL.

19h00 : Trois des quatre terminaux méthaniers qui permettent d'importer du gaz naturel liquéfié (GNL) en France, ont été mis à l'arrêt pour "sept jours", a annoncé ce soir la CGT Elengy, qui proteste contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. #ENERGIE

18h39 : Voici une infographie pour visualiser en un coup d'œil les prévisions de trafic à la SNCF et à la RATP pour demain (attention, le mouvement commence dès ce soir à 19 heures à la SNCF), jour de mobilisation contre la réforme des retraites :

18h13 : L’intersyndicale appelle à mettre la France à l’arrêt demain et promet des manifestations et des grèves de grande ampleur. C'est le sujet du Talk franceinfo ce soir, à partir de 18 heures. Manon Mella et ses invités débattent avec les internautes de la chaîne Twitch de franceinfo. C'est à suivre ici.

17h38 : [MAJ] 🟥 Mouvement social national interprofessionnelLa circulation de vos trains sera très fortement perturbée, le mardi 7 mars sur les lignes #Transilien et le restera le 8 mars. Dans la mesure du possible, reportez vos déplacements et favorisez le télétravail. https://t.co/lBl9yFG13N

17h39 : Du côté de la SNCF, les perturbations annoncées hier sont maintenues mais la compagnie précise à franceinfo avoir effectué "quelques ajustements" pour les lignes Transilien. Voici les derniers éléments annoncés par le réseau Transilien.

17h34 : Du côté du tramway, la RATP annonce qu'"en moyenne 3 trains sur 4 circuleront sur l’ensemble du réseau" :

• T6 : trafic normal

• T3b, T8 : 4 trains sur 5

• T1, T2 : 3 trains sur 4

• T3a, T7 : 2 trains sur 3

• T5 : 3 trains sur 5

17h34 : Quid des bus de la RATP ? "En moyenne 3 bus sur 4 circuleront sur l'ensemble du réseau", annonce la RATP, avec un "trafic normal sur le réseau Noctilien".

17h29 : Les situations sont très variables selon les lignes de métro, de très nombreuses stations seront fermées. Mais pour les parties RATP du RER, les prévisions sont celles-ci :

• Pour le RER A : "En moyenne 1 train sur 2 aux heures de pointe et 1 train sur 3 aux heures creuses. En fin de service, le dernier passage à Châtelet est prévu à 21h00. Les horaires précis d’ouverture et de fermeture des gares seront affichés localement. Interconnexion maintenue à Nanterre Préfecture", écrit la RATP.

• Pour le RER B : "En moyenne 1 train sur 2 aux heures de pointe et 1 train sur 3 aux heures creuses. En fin de service, le dernier passage à Châtelet est prévu à 21h52. Les horaires précis d’ouverture et de fermeture des gares seront affichés localement. Interconnexion interrompue à Gare du Nord", poursuit la RATP.

17h26 : Dans ses nouvelles prévisions, pour demain, la RATP prévoit un "trafic très perturbé sur les réseaux RER et Métro" et un trafic "perturbé" sur les réseaux Bus et Tramway.

17h11 : "L'idée, c'est de mettre la France à l'arrêt et après on parlera de blocage si nécessaire. Pour l'instant, l'idée, c'est 'la France à l'arrêt'", déclare sur franceinfo Fabrice Michaud, secrétaire général de la fédération CGT Transports.



(FRANCE TELEVISIONS)

17h08 : Nous avons des informations sur le trafic de mercredi. La RATP annonce que le trafic sera également très perturbé sur le métro et RER.

17h01 : Des perturbations sont attendues du côté de la métropole lyonnaise mais doivent être bien moins importantes qu'en Ile-de-France. Retrouvez le détail par ici.

17h02 : A Nice (Alpes-Maritimes), le réseau de Lignes d’Azur sera "perturbé" demain "toute la journée". Les prévisions de trafic sont disponibles ici.

16h56 : Des précisions sur les perturbations attendues demain sur les rails doivent être dévoilées à 17 heures. De "fortes perturbations" sont à prévoir à Marseille. Retrouvez les prévisions par ici.

16h51 : La préfecture de police donne des informations sur l'itinéraire de la manifestation parisienne de demain. "Les manifestants quitteront le boulevard Raspail à 14 heures, pour rejoindre la place d'Italie à 19 heures, en passant par le boulevard du Montparnasse, le boulevard de Port-Royal, et l'avenue des Gobelins".

16h46 : 15h00. Interruption de mon cours à l'université Rennes2. Début du blocage. https://t.co/oNzvAUHuk7

16h46 : Le blocage de l'université Rennes 2 a débuté tout à l'heure.

16h42 : #RéformeDesRetraites : "Nous sommes les relais, les porte-paroles du mouvement social. C'est nous qui le traduisons en termes parlementaires dans la confrontation avec le gouvernement", assure @laurossignolLe direct : https://t.co/Qirp79srUq#DirectSénat https://t.co/vzBQQIDMpx

16h41 : #RéformeDesRetraites : "Les gains de productivité qui ont marqué les dernières décennies peuvent compenser le fait qu'il y a moins d'actifs qu'il y a d'inactifs aujourd'hui", affirme @laurossignolLe direct : https://t.co/Qirp79srUq#DirectSénat https://t.co/Wf8w4Mdq2l

16h41 : La sénatrice socialiste Laurence Rossignol estime que les sénateurs de gauche sont "les porte-paroles du mouvement social", qui traduisent les revendications "en termes parlementaires dans la confrontation avec le gouvernement".

16h33 : Les amendements déposés par les sénateurs communistes sur les méthodes alternatives de financement du régime de retraites sont rejetés, sans surprise, en raison de la composition du Sénat, très défavorable à la gauche dans son ensemble.

16h07 : Des éboueurs parisiens sont mobilisés contre la réforme des retraites depuis ce matin, rapporte France Bleu Paris. Selon la CGT, ils sont plusieurs centaines à faire grève. Il s'agit là des éboueurs publics, ceux du privé sont appelés à rejoindre le mouvement, seulement à partir de demain.

16h03 : Pour le journal télévisé du 12/13, sur France 3, une équipe est à la recherche d'une personne qui aurait signé une rupture conventionnelle à 59 ans ou plus et qui accepterait de témoigner. Vous pouvez joindre notre journaliste à cette adresse : kanfitine.douti [a] francetv.fr.

16h00 : À la veille du blocage du pays, le porte parole du gouvernement explique qu'il y a d'autres priorités...Ils vivent hors sol, coupés du réel ! https://t.co/LpheIpjAZl

16h10 : "Nous avons d'autres urgences à gérer que la réforme des retraites", a déclaré, ce matin, Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement. "D'abord, au gouvernement nous n'avons pas que la réforme des retraites devant nous, nous avons aussi toutes les urgences du quotidien pour les Français, y compris la pluie", a-t-il insisté. "A la veille du blocage du pays, le porte-parole du gouvernement explique qu'il y a d'autres priorités... Ils vivent hors sol, coupés du réel !", commente le député communiste Fabien Roussel.

15h55 : #RéformeDesRetraites : "Il y a déviance du débat parlementaire. Vous profitez de la tribune pour faire des effets de tribune parce que vous savez qu'on vous regarde !", lance @renepaulsavary aux sénateurs de gauche.Le direct : https://t.co/Qirp79srUq#DirectSénat https://t.co/S1R1GY7rJd

15h56 : Les sénateurs communistes ont déposé une vingtaine d'amendements pour augmenter les cotisations des employeurs et des hauts salaires, au-dessus de 3 700 euros mensuels. "On vous offre une palette, décidons entre nous. On est prêts à vous entendre et à s'entendre sur un compromis", souligne ainsi Fabien Gay (PCF). En face, le gouvernement a émis un avis "défavorable" à ces amendements, le ministre Gabriel Attal estimant que ces propositions vont davantage toucher les classes moyennes.

15h56 : Les sénateurs ont donc repris l’examen de la réforme des retraites, qui doit être discutée jusqu'à dimanche soir. Cet après-midi, les parlementaires de gauche dénoncent "l'entêtement" du gouvernement et de la majorité à défendre une "réforme injuste" qui va "prendre deux ans aux gens", preuve que l'article 7 sur le recul de l'âge légal est déjà débattu alors que la discussion n'en est pas encore arrivée au point central du texte.

15h16 : "Là, nous, on est vraiment rentrés dans le dur. Pour nous, on s'arrêtera quand on aura gagné."


Sébastien Menesplier, secrétaire général de la Fédération nationale des mines et de l'énergie CGT, s'exprime sur franceinfo.



(FRANCE TELEVISIONS)

15h17 : Sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon félicite le député LFI Louis Boyard. "Tous les perroquets du régime surjouent l'indignation et font la pub de ton idée !", écrit-il. Quelle est cette idée ? L'élu a lancé le #BlocusChallenge. Il incite les étudiants et les lycéens à publier sur les réseaux sociaux leurs "plus belles photos" de blocages d'établissements. La présidente de la région Ile-de-France annonce son intention de déposer plainte.

14h51 : A la veille d'une importante journée de mobilisation, Elisabeth Borne, la Première ministre, sera ce soir l'invitée de "C à vous", sur France 5, dès 19 heures.

14h46 : Olivier Dussopt, ce matin, sur franceinfo, a jugé "pas entendables" un certain nombre d'expressions lancées ces derniers jours par les syndicats. Le ministre du Travail vise tout particulièrement "l'expression 'mettre l'économie à genoux'", utilisée par le secrétaire général de la fédération CGT de la Chimie, Emmanuel Lépine. "Mettre l'économie à genoux, c'est en réalité mettre les travailleurs à genoux, mettre ceux qui rencontrent déjà des difficultés dans des difficultés encore plus grandes", a rétorqué Olivier Dussopt.