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Proposition de loi Liot sur les retraites : "Ce n'est pas la fin de la partie", assure le président du groupe

Bertrand Pancher, président du groupe indépendant Liot à l'Assemblée nationale, prédit une crise "institutionnelle", "politique", mais n'évoque pas encore le dépôt d'une motion de censure contre le gouvernement, après la suppression en commission de l'article 1 de la proposition de loi Liot abrogeant le recul de l'âge de départ à la retraite à 64 ans.
Article rédigé par franceinfo
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Bertrand Pancher, le 17 mars 2023, à Paris. (ALAIN JOCARD / AFP)

"Ce n'est pas la fin de la partie", assure mercredi 31 mai sur franceinfo Bertrand Pancher, président du groupe indépendant Liot à l'Assemblée nationale, après la suppression en commission de l'article 1 de la proposition de loi Liot abrogeant le recul de l'âge de départ à la retraite à 64 ans.

>> Réforme des retraites : suivez dans notre direct l'examen de la proposition de loi Liot en commission

"On assiste à une vraie 'bordélisation' de la vie politique et du fonctionnement du Parlement", fustige l'élu de la Meuse qui dénonce un "changement des règles du jeu tous les jours" de la part du gouvernement et de la majorité relative.

Des députés "empêchés de voter et de déposer des amendements"

Selon Bertrand Pancher, les députés "sont empêchés de voter, sont empêchés de déposer des amendements". Il déplore également l'absence de la presse pour le compte-rendu fidèle des débats et la constatation par une vice-présidente de l'Assemblée du dépassement "des normes de sécurité pour ne pas travailler dans de bonnes conditions". "Emmanuel Macron s'était donné 100 jours pour apaiser le pays, il est en train de mettre le feu à tout ça", avertit le patron des députés Liot.

Le député Liot affirme que cet amendement sera réintroduit d'ici le 8 juin et l'examen de la proposition de loi devant l'hémicycle. "Si on nous empêche de voter, on aura une crise sociale dans notre pays. Il faudra que ceux qui en sont à l'initiative l'assument. On aura une crise politique et on aura maintenant une crise institutionnelle avec un Parlement affaibli et l'opposition complètement remise en cause", prédit le patron des députés Liot sans penser pour le moment à une nouvelle motion de censure contre le gouvernement.

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