Renault convoque son chef de la sécurité pour le licencier
Après les trois cadres injustement mis au ban de la firme, avant de recevoir les excuses de Carlos Ghosn, c'est maintenant ce responsable de sécurité, Dominique Gevrey, ancien militaire, qui est en ligne de mire. Dans le collimateur de la justice qui l'a mis en examen dimanche et incarcéré le 13 mars, il est maintenant convoqué par Renault à "un entretien préalable en vue de son licenciement". Actuellement derrière les barreaux à la prison de la Santé, il sera représenté par un délégué syndical mandaté par son avocat.
Dominique Gevrey avait été interpellé à l'aéroport de Roissy, alors qu'il s'apprêtait à s'envoler pour la Guinée. Lui aurait affirmé avoir été en contact avec une mystérieuse source, rémunérée à hauteur de plusieurs centaines de milliers d'euros et à l'origine des accusations d'espionnage contre les trois cadres. Mais les enquêteurs seraient convaincus qu'en réalité, il n'avait pas d'informateur.
Renault, en tout cas, s'est constitué hier partie civile dans cette enquête "pour coopérer au plus près dans la recherche de la vérité", a fait savoir l'avocat du constructeur, Me Jean Reinhart.
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