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Primaire socialiste : Benoît Hamon sort de sa réserve

Pas content Benoît Hamon. Au lendemain du soutien appuyé de Jean-Pierre Jouyet, président de l'Autorité des marchés financiers, à François Hollande sur France Inter, le porte-parole du parti socialiste prend la plume pour défendre Martine Aubry.
Article rédigé par Catherine Rougerie
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Benoît Hamon a invité Arnaud Montebourg à modérer ses propos lors du point presse hebdomadaire du PS (AFP)

Pas content Benoît Hamon. Au lendemain du soutien appuyé de Jean-Pierre Jouyet, président de l'Autorité des marchés financiers, à François Hollande sur France Inter, le porte-parole du parti socialiste prend la plume pour défendre Martine Aubry.

Dans un communiqué à l'entête : "Un monde d'avance - la gauche décomplexée" cosigné avec le député des Pyrénées-Atlantiques, Henri Emmanuelli, il commence par une attaque en règle contre l'ancien secrétaire d'État chargé des Affaires européennes des gouvernements François Fillon : "Jean-Pierre Jouyet semble avoir développé le syndrome de Stockholm : censé être le gendarme de la Bourse et plaider pour davantage de régulation, il est devenu le porte-parole des marchés financiers auprès des autorités publiques".

Et de poursuivre : "Il y a quelque chose d'assez insupportable à entendre celui qui a été ministre de Nicolas Sarkozy dans un des gouvernements les plus à droite de la Ve République, et en outre totalement impuissant à lutter contre les paradis fiscaux et à désarmer les marchés, décerner aujourd'hui des certificats de sérieux et de compétence parmi les dirigeants de la gauche".

"Toute tentation de recycler des hommes de Sarkozy nous exposerait au risque de recycler sa politique (...) La gauche doit lever toute ambiguïté et clarifier ses intentions et sa stratégie électorale.", enchaînent les deux hommes avant de conclure : "C'est le sens de notre soutien à la candidature de Martine Aubry".

Jouyet vote Hollande

Sur les ondes de France Inter vendredi matin, Jean-Pierre Jouyet, l'"ami" de François Hollande a tissé des lauriers au député de Corrèze, le présentant comme "le plus compétent, le plus capable de changer les choses, quelqu'un qui a été très sérieux dès le départ sur la nécessité de réduire les déficits, l'endettement".

Des propos aussitôt dénoncés par Anne Hidalgo et Olivier Dussopt, les porte-parole de Martine Aubry.

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