Le bouclier tarifaire doit aider les Français à maîtriser leur consommation de gaz et d'électricité. Il cessera d'exister à la fin de l'année 2022. Il pourrait être remplacé par des aides, ciblées sur les ménages les plus modestes. "Comme d'habitude, ce sont les classes moyennes, mais voilà, c'est comme ça", estime une jeune fille. Ne pas oublier les classes moyennes Elisabeth Borne, la Première ministre, ne souhaite pas pénaliser les ménages les plus modestes. "On n'imagine pas demander aux Français, à commencer par les Français modestes, de payer leur gaz 45 % plus cher ou leur électricité un tiers plus cher", a-t-elle déclaré. Le bouclier coûte toutefois cher aux finances publiques : 15 milliards d'euros, depuis le mois de janvier. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, souhaite que les classes moyennes ne soient pas oubliées. "Il faudra regarder comment on élargit", a-t-il fait savoir sur Europe 1, dans la matinée du lundi 11 juillet.