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Transition énergétique : près de 300 000 logements sociaux sont des passoires thermiques

Les bailleurs sociaux n'échappent pas au calendrier fixé par la loi Climat et résilience de 2021, qui prévoit d'interdire la mise ou remise en location des logements les plus énergivores.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Une vue sur un bâtiment de logements sociaux à Dijon (Côte-d'Or), dans le quartier de l'Arsenal, le 9 novembre 2023. (TARDIVON JC / MAXPPP)

Il va falloir accélérer leur rénovation. Près 300 000 logements sociaux, soit 6% du parc social, avaient au 1er janvier 2022 une étiquette énergétique F ou G, correspondant aux passoires thermiques, selon une étude de l'Agence nationale de contrôle du logement social (Ancols) publiée mardi 5 décembre.

Il va falloir agir vite, car les bailleurs sociaux n'échappent pas au calendrier fixé par la loi Climat et résilience de 2021, qui prévoit d'interdire la mise ou remise en location des logements les plus énergivores. Ceux étiquetés G seront visés à partir de 2025, les F en 2028 et les E en 2034. La rénovation énergétique des logements est capitale pour atteindre les objectifs d'émissions de gaz à effet de serre de la France, permettant au passage de substantielles économies d'énergie.

Selon l'Ancols, 1% du parc social, soit 50 000 logements environ, correspondait à l'étiquette G, la moins performante, et 5% à l'étiquette F. L'étiquette E représente quant à elle 15% du parc social, soit environ cinq millions de logements, selon cette étude. Plus des deux tiers du parc sont étiquetés C (33%) ou D (38%), tandis que les classes énergétiques les plus performantes sont très sous-représentées, avec respectivement 1% de logements A et 5% de B, en grande majorité construits après 2010.

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