C’était le gros enjeu de ce sommet, car jusqu’ici la Hongrie et la Pologne bloquaient le plan de relance, car ils refusaient que les subventions européennes soient conditionnées au respect de l’État de droit, c’est-à-dire au respect des libertés fondamentales, de l’indépendance de la justice par exemple. Mais ces deux pays ont aussi besoin d’argent et l’Union européenne menaçait de faire un plan de relance à 25, sans eux. La Hongrie et la Pologne ont donc levé leur veto et le versement des fonds sera bien conditionné au respect de l’État de droit.Vers une saisie de la CJUEPour autant, ces deux pays devraient saisir dans les prochains mois la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pour pouvoir gagner du temps, car c’est une procédure assez longue qui va retarder la possibilité de prendre des sanctions. Ce matin, Emmanuel Macron va défendre une réforme de l’espace Schengen devant ses homologues européens, explique le journaliste de France Télévisions, Julien Gasparutto.