Panique sur les marchés : Le CAC 40, le Dow Jones... et le pétrole au plus bas

Malgré la présentation aujourd'hui par Nicolas Sarkozy d'un "fonds souverain à la française" doté de 20 milliards d'euros en 2009, destiné à intervenir "massivement chaque fois qu'une entreprise stratégique aura besoin de fonds propres", la bourse de Paris a cédé ce jeudi 107,47 points, à 2.980,42 points à la clôture. Preuve que les investisseurs restes difficiles à rassurer sur l'avenir.

Ailleurs en Europe, la tendance n'était pas meilleure. L'indice vedette Footsie-100 de la bourse de Londres a chuté de 3,26%, perdant
130,69 points à 3.874,99 points. A Francfort, le Dax a terminé sur une baisse de 3,08% à 4.220,20 points. A Madrid, l'indice vedette Ibex-35 a reculé de 2,72%.

Dégringolade également des deux Bourses de Moscou, le RTS et le Micex, perdant respectivement 7,38% et 4,38%, affolées notamment par la baisse des cours du pétrole. Pour la première fois depuis trois ans, le baril de brut est en effet passé sous les 50 dollars à Londres, à 48,83 dollars. Idem pour le baril de pétrole échangé à New York, le "light sweet crude", qui termine à 49,62 dollars.

Mais cette nuit, les marchés asiatiques se sont redressés, sous la poussée des chasseurs de bonnes affaires. A Tokyo, deuxième place financière mondiale, l'indice Nikkei a terminé la séance en hausse de 2,70%.

Aux Etats-Unis, après une très mauvaise journée hier, la bourse de New York est tombée elle aussi à ses plus bas niveaux depuis plus de cinq ans, le Dow Jones faisant un plongeon de 5,56%, à 7.552,29 points et le Nasdaq de 5,07%, à 1.316,12 points.
_ Au Canada, l'indice phare de la Bourse de Toronto a quant à lui terminé en chute de 9,02% à 7.724,76 points, son plus bas niveau depuis 2003.

Des marchés donc moroses et surtout inquiets des perspectives de récession et de déflation. Des craintes notamment alimentées par la crise automobile qui continue de s'étendre.

Cécile Mimaut, avec agencesOeuvres liées

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