Mistral : "Le contrat n'est ni suspendu ni rompu" (Elysée)
Voilà qui va peut-être rassurer les salariés des chantiers navals STX à Saint-Nazaire. Au lendemain du communiqué de l'Elysée indiquant que "les conditions d'une livraison n'étaient pas réunies" pour une livraison du bâtiment militaire à la Russie, François Hollande a tenté d'éclaircir la position de la France au sommet de l'Otan à Newport. "Ce contrat n'est pas suspendu ni rompu mais la livraison du bateau sera fonction de ce qui va se passer dans les prochaines semaines" a expliqué le chef de l'Etat. Dans le même temps, les services de l'Elysée ont précisé que "les actions menées par la Russie dans l'est de l'Ukraine ne permettent pas de donner un feu vert à la livraison du premier Bâtiment de projection et de commandement". En clair, le Mistral sera livré à la Russie en cas de cessez-le-feu et d'accord politique en Ukraine.
En attendant, la construction du plus gros navire de guerre français après le porte-avions Charles de Gaulle se poursuit . Deux manifestations sont annoncées pour dimanche devant le Vladivostok, le premier des deux BPC commandés par la Russie. Un rassemblement à l'appel de l'association "Mistral Gagnons" qui rassemble des élus locaux du Front National et un autre de chefs d'entreprises opposés à la vente de ces embarcations à Vladimir Poutine.
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