Yves Le Rolland, producteur des Guignols : "On va toujours suivre la politique"
En juillet dernier, l'émission emblématique de la chaîne Les Guignols avait été menacée de disparition. Cela avait provoqué une vague de soutien sur les réseaux sociaux et de la part des politiques. Mais quelques mois plus tard, l'émission satirique phare de Canal + fait son retour lundi soir en crypté cette fois.
Toujours de la politique et des peoples
Pendant cette période de transition, il a été dit que Les Guignols seraient plus axés sur l'actualité internationale avec l'arrivée de nouvelles marionnettes comme celles de Donald Trump, de Justin Bieber ou de Kanye West. Les Guignols vont-ils parler d'avantage de sport et de pop culture dans cette nouvelle version ? "Cela fait partie des fantasmes", a contredit le producteur de l'émission, Yves Le Rolland lundi midi sur France Info.
"On va toujours suivre la politique donc, ce soir, il y aura beaucoup de politique française. Parfois, on était un trop axé sur les petites phrases et on a eu envie de rééquilibrer les piliers des Guignols que sont l'actualité nationale, l'international, le sport et les people!". Et d'ajouter que, "entre les guerres, la Cop 21, etc., il est de plus en plus difficile de faire la différence entre la politique internationale et nationale".
En crypté puis sur Dailymotion et en clair le dimanche
Les Guignols , qui ont perdu "de l'info", changeront par contre d'horaire avec une nouvelle diffusion à 20h50 tous les soirs, en crypté, puis une rediffusion gratuite sur Dailymotion et "le dimanche à 14h30 pour tout voir en clair" . Yves Le Rolland s'explique : "cela nous a permis de repenser la formule, de travailler avec de nouveaux auteurs dans un nouveau décor, de fabriquer des marionnettes. Alors j'espère que cette attente n'aura pas été pour rien avec les téléspectateurs."
Au sein du groupe des un imitateur des Guignols, Marc Antoine Le Bret, confirme le maintien de la dynamique qui a fait le succès de l'émission avec un plateau et des sketches.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.