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Vidéo Fin de la grève au "JDD" : "On peut parler d'échec parce qu'on n'a pas obtenu ce que nous souhaitions", déplore un journaliste de l'hebdomadaire

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"On peut parler d'échec parce qu'on n'a pas obtenu ce que nous souhaitions", réagit Bertrand Gréco, co-président de la Société des journalistes du JDD après la fin de la grève.
"On peut parler d'échec parce qu'on n'a pas obtenu ce que nous souhaitions" , réagit un journaliste du JDD après la fin de la grève "On peut parler d'échec parce qu'on n'a pas obtenu ce que nous souhaitions", réagit Bertrand Gréco, co-président de la Société des journalistes du JDD après la fin de la grève. (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
La rédaction du "Journal du dimanche" avait cessé de travailler depuis six semaines pour protester contre l'arrivée de Geoffroy Lejeune, ancien directeur de la rédaction d'extrême droite "Valeurs actuelles", à la tête du média.

"Nous ne souhaitons pas travailler avec Geoffrey Lejeune", témoigne sur franceinfo Bertrand Gréco, journaliste et coprésident de la société des journalistes (SDJ) du Journal du dimanche, mardi 1er août. Il réagit quelques heures après la levée du mouvement de grève contre l'arrivée du journaliste d'extrême droite comme directeur de l'hebdomadaire.

"On peut parler d'échec parce qu'on n'a pas obtenu ce que nous souhaitions (...), c'est-à-dire l'annulation de la nomination de Geoffroy Lejeune", regrette-t-il. La fin du mouvement, après six semaines de grève et de non-parution du journal, intervient alors que l'ancien directeur de la rédaction d'extrême droite Valeurs actuellesa officiellement pris ses fonctions à la tête du JDD mardi. Sa nomination "ne correspond pas à la ligne éditoriale du journal telle que nous la connaissons depuis 75 ans", juge Bertrand Gréco.

"On peut penser qu'une très grande majorité de la rédaction partira", poursuit le journaliste, qui précise avoir lui-même décidé de quitter la rédaction. La SDJ, les syndicats représentatifs du groupe Lagardère Media News, auquel appartient le journal, et la direction ont conclu un accord dans la nuit de lundi à mardi. L'accord définit "la mise en place de conditions d'accompagnement pour les journalistes qui souhaiteraient quitter la rédaction", selon Lagardère.

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