: Vidéo "Apocalypse, la première guerre mondiale" : de la poudrière des Balkans à l'embrasement
Daniel Costelle et Isabelle Clarke racontent la Grande Guerre dans une série de cinq documentaires. Les deux premiers volets, "furie" et "peur", sont diffusés mardi sur France 2.
Le sacrifice d'une génération entière aurait-il pu être évité ? Comment un conflit aussi cruel et total a-t-il été possible ? La série Apocalypse, la première guerre mondiale tente de répondre à ces questions fondamentales, grâce à cinq documentaires réalisés par Isabelle Clarke et Daniel Costelle, à partir de plus de 500 heures d'archives cinématographiques, inédites et mises en couleurs. Les deux premiers volets, "furie" et "peur", recouvrent les années 1914 et 1915. Ils sont diffusés mardi 18 mars à 20 h 45 sur France 2.
Le 11 novembre 1918 marque la fin de la guerre et d'un carnage qui a duré quatre ans, faisant près de dix millions de morts chez les militaires, neuf millions chez les civils et plus de vingt millions de blessés. A l'origine de ce conflit, l'assassinat le 28 juin 1914, à Sarajevo, de l'archiduc François-Ferdinand, héritier de l'Empire austro-hongrois, par un militant nationaliste bosniaque armé par des Serbes. Cet événement met le feu aux poudres. Quelques semaines plus tard, le 28 juillet 1914, l'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie. Par le jeu des alliances, le 3 août, l'Allemagne est en guerre contre la France et le lendemain, c'est au tour du Royaume-Uni d'entrer en conflit avec l'Allemagne.
Alors que les Russes avancent en territoire prussien, la percée allemande est stoppée in extremis par les Français lors de la bataille de la Marne. La guerre de mouvement devient une guerre de positions et des tranchées sont creusées de la mer du Nord à la Suisse, sur 700 km. Plus au sud, Italiens et Turcs entrent dans le conflit et la guerre s'étend aussi à l'Afrique. L'embrasement devient mondial, l'hémorragie semble inéluctable, les champs de bataille sont un véritable enfer.
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