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"The Economist" raille la "langue de bois" du gouvernement Hollande

Dans sa dernière édition, l'hebdomadaire britannique publie un "glossaire" à l'attention de ceux que "l'ambiguïté linguistique de l'équipe Hollande amuse".

Article rédigé par franceinfo
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François Hollande (G) et Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, le 3 janvier 2013. (ERIC FEFERBERG / AFP)

The Economist a décidément une dent contre la France. L'hebdomadaire britannique, non content l'année passée d'avoir fustigé François Hollande, moqué l'élection présidentielle ou accablé la politique hexagonale en matière d'économie, remet ça en 2013. Non sans humour.

Dans son édition du 10 janvier, The Economist publie un "glossaire de la nouvelle langue de bois française". Le journal économique s'adresse à ceux que "l'ambiguïté linguistique de l'équipe Hollande amuse" et rappelle, par exemple, que Lionel Jospin, lorsqu'il était Premier ministre, a privatisé de nombreuses entreprises sans jamais prononcer le mot "privatisation", lui préférant l'expression "ouvrir le capital". Extraits choisis :

Partenaires sociaux : syndicats et patrons ayant accepté de négocier, mais pas de dîner ensemble ou d'aller danser. 

Redressement des comptes publics : coupes budgétaires et augmentation d'impôts, expression jamais employée, tout comme les mots austérité ou rigueur (voir mots interdits).

Redressement du pays dans la justice : noyer les riches sous les impôts.

Redressement productif : nom donné au ministère chargé d'empêcher les fermetures industrielles, ou l'échec de celles-ci (voir Florange, Peugeot).

Plan social : suppression de postes, à ne pas confondre avec l'organisation de la vie sociale, les bars, boîtes…

Minable : départ d'un citoyen français qui juge les impôts trop élevés (voir Depardieu, G).

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