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Processus de paix au Proche-Orient : le calendrier de Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy a rencontrĂ© le Premier ministre israĂ©lien Benjamin Netanyahu et le prĂ©sident amĂ©ricain Barack Obama pour tenter de trouver un compromis susceptible d'empĂȘcher que la demande de reconnaissance d'un Etat palestinien entraĂźne un blocage du processus de paix au Proche-Orient. Le prĂ©sident français envisage un accord entre IsraĂ©liens et Palestiniens dans un an.
Article rédigé par franceinfo
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Alors que le prĂ©sident de l'AutoritĂ© palestinienne Mahmoud Abbas souhaite demander vendredi Ă  l’Organisation des Nations Unies la reconnaissance d’un Etat Palestinien, Nicolas Sarkozy s'est inquiĂ©tĂ© des consĂ©quences de ce coup de force.
_ "Qui pourrait douter qu’un veto au Conseil de SĂ©curitĂ© risquerait d’engendrer un cycle de violence au Proche-Orient ?" , s'est interrogĂ© le prĂ©sident de la RĂ©publique Ă  la tribune des nations unies. En effet les Etats-Unis risquent de rejeter cette proposition.

Nicolas Sarkozy a donc proposé un statut "intermédiaire (...) d'Etat observateur" à l'ONU pour les Palestiniens (comme celui du Vatican). Et le président est ambitieux : il offre un calendrier... d'un an pour parvenir à "un accord définitif" de paix avec Israël.
_ "Cessons de croire qu'un seul pays ou un petit groupe de pays peuvent
résoudre un problÚme d'une telle complexité", a-t-il lancé devant l'Assemblée générale de l'ONU, dans une critique implicite du parrainage américain des efforts pour mettre fin au conflit au Proche-Orient.

Le président français en a aussi profité pour rappeler le rÎle de l'Europe. Le processus de paix israélo-palestinien, "aprÚs tant d'échecs", ne peut pas se passer de l'Europe a précisé Nicolas Sarkozy, proposant que la France accueille cet automne une conférence des donateurs.

Enfin Nicolas Sarkozy n'a pas hésité à s'adresser directement aux Israéliens. "Ecoutez ce que criait la jeunesse des printemps arabes. Ils criaient Vive la liberté !, ils ne criaient pas A bas Israël!", a-t-il lancé. "Vous ne pouvez pas rester immobiles alors que ce vent de liberté et de démocratie souffle dans votre région" . On attend donc désormais la réponse des intéressés.

Caroline Caldier, avec agences

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