Perte de la fréquence TNT de C8 : Cyril Hanouna se dit "harcelé" par l'Arcom et entend "saisir la justice"

Lors de son émission "Touche pas à mon poste", le présentateur s'est lancé dans des diatribes contre le régulateur de l'audiovisuel, qui a décidé que C8 devrait quitter la TNT en 2025.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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L'animateur Cyril Hanouna lors de son audition à l'Assemblée nationale par la commission d'enquête sur la TNT, le 14 mars 2024. (XOSE BOUZAS / AFP)

Cyril Hanouna a accusé de "harcèlement" le régulateur de l'audiovisuel, l'Arcom, lors de sa rentrée télévisée lundi 2 septembre, six mois avant le retrait programmé de la chaîne C8 de la TNT. Lors de la première émission de cette saison de "Touche pas à mon poste", l'animateur de 49 ans s'est lancé dans des diatribes contre le régulateur, qui a décidé que C8 devrait quitter la TNT l'année prochaine.

"TPMP va continuer jusqu'au mois de février, fin février. (...) la chaîne C8 va faire de nombreux recours pour que la décision ne soit pas prise", a expliqué l'animateur, rappelant qu'elle n'avait pas été notifiée au groupe Canal+. "L'Arcom peut nous persécuter, peu m'importe si le public m'aime", a entonné à l'antenne Cyril Hanouna, grimé en Céline Dion, sur l'air de L'Hymne à l'amour, standard d'Edith Piaf interprété lors de la cérémonie d'ouverture des JO. 

Plus de sept millions d'euros d'amendes cumulées par C8 en huit ans

C8 appartient à un groupe qui conservera six autres fréquences TNT : Canal+, CNews, CStar et trois chaînes thématiques (Canal+ Sport, Canal+ Cinéma et Planète+). L'Arcom a décidé en juillet de ne pas reconduire après le 28 février la fréquence de C8, qui a cumulé en huit ans 7,6 millions d'euros d'amendes pour les dérapages de sa tête d'affiche.

"Depuis plusieurs années, je fais l'objet d'un harcèlement répété" et "j'ai décidé de saisir la justice", a-t-il annoncé solennellement. "Je me considère, et sachez qu'on a déjà un dossier de 35 pages, harcelé par l'organisme de l'Arcom, qui derrière engendre des messages de haine sur les réseaux sociaux", avance-t-il. "C'est extrêmement grave. Ils ne peuvent pas empêcher quelqu'un de travailler et, aujourd'hui, l'Arcom m'empêche de travailler", a-t-il estimé.

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