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Libération du blogueur saoudien accusé de blasphème sur Twitter

Le blogueur saoudien Hamza Kachgari a été libéré de prison ce mardi. Il avait été incarcéré en Arabie saoudite l'an dernier pour blasphème après ses tweets sur le prophète Mahomet.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Il était détenu depuis 20 mois pour avoir
tenu des propos jugés blasphématoires sur Twitter. Hamza Kachgari a été libéré mardi matin, a annoncé sur les réseaux sociaux le militant des droits de
l'Homme saoudien Walid Aboulkheir, sans plus de précisions.

Le 4 février 2012, date anniversaire de la naissance de Mahomet, Hamza
Kachgari, jeune journaliste saoudien, alors chroniqueur d'Al Bilad, un quotidien
local de Jeddah, tweete une conversation imaginaire
avec le prophète Mahomet. "Au jour de ton anniversaire, je ne m'inclinerai
pas devant toi (...) j'ai  aimé certaines
choses en toi mais j'en ai abhorré d'autres, et je n'ai pas  compris beaucoup de choses à ton sujet
", affirme-t-il .

Hamza Kachgari risquait la peine de mort

Son message provoque
alors des réactions en série sur le réseau social. Hamza Kachgari reçoit des menaces de mort. Il supprime
alors ses tweets et fait des excuses, mais c'est trop tard.  Pour le comité
saoudien des fatwas (édits religieux) ses propos sur le prophète Mahomet constituent
"une apostasie", un crime passible de la peine de mort
.

Considéré comme un criminel,
Hamza Kachgari fuit le royaume. Sous le coup d'un mandat d'arrêt international,
il l est arrêté à Kuala Lumpur par la police malaisienne
et remis aux autorités de Riyadh et incarcéré.

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