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Menaces de mort contre "Charlie Hebdo" : "Les messages n'ont jamais cessé" depuis l'attentat du 7 janvier 2015

L'hebdomadaire satirique a déposé plainte après des menaces liées à sa couverture sur Tariq Ramadan. Invitée de franceinfo, Marika Bret, DRH du journal, explique que ce genre de messages ont été reçus "en nombre impressionnant" depuis 2015. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Marika Bret, DRH du journal "Charlie Hebdo", en janvier 2016.  (JACQUES DEMARTHON / POOL)

Le parquet de Paris a ouvert lundi une enquête après des menaces de mort diffusés sur les réseaux sociaux à l'encontre de l'hebdomadaire Charlie Hebdo à la suite de sa dernière Une sur Tariq Ramadan. Marika Bret, DRH du journal satirique, a assuré mardi 7 novembre sur franceinfo, que, depuis l'attentat contre le journal le 7 janvier 2015, "les messages n'ont jamais cessé" et ont été reçus "de façon récurrente et en nombre impressionnant." Selon elle, le journal "est devenu un symbole de notre liberté d'expression et c'est aussi à ce titre qu'il est en permanence menacé".

"J'espère que les procédures vont aller au bout"

Marika Bret s'est dite satisfaite par l'ouverture d'une enquête. "J'espère que les procédures vont aller au bout, que des gens vont se retrouver dans un tribunal, que des sanctions seront prises parce que on ne peut pas en France, quand on est pas d'accord avec un dessin, appeler au meurtre", a-t-elle réagi.

"L'islam radical occupe toujours du terrain et un certain nombre de gens pensent qu'on peut déverser sa haine absolue de sa liberté d'expression, a-t-elle ajouté. Ce qui m'a frappée en lisant tous ces messages, c'est la haine de la démocratie. Notre liberté d'expression, celle de Charlie, esprit critique irrévérencieux, c'est aussi la vôtre."

La Une de Charlie Hebdo représentait la semaine dernière l'islamologue Tariq Ramadan, soupçonné de viol, le pantalon déformé par un énorme sexe en érection déclarant "Je suis le 6e pilier de l'Islam". De nombreuses insultes et menaces ont été diffusées sur les réseaux sociaux à la suite de la publication de cette caricature.

Menaces de mort contre "Charlie Hebdo" : "Les messages n'ont jamais cessé", explique Marika Bret

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