Après l'attaque de Charlie Hebdo, les frères Kouachi rejoignent leurs véhicules, boulevard Richard Lenoir, à Paris. Mais avant de partir, ils abattent de sang-froid le lieutenant de police, Ahmed Merabet, d'une balle dans la tête. Parmi les policiers qui étaient à ses côtés se trouvait Géraldine Blanc. Quatre ans après, elle n'a pas oublié ce face-à-face avec les terroristes."J'entends encore le sifflement des balles"À la vue des terroristes, qui commencent à tirer sur les policiers, Géraldine Blanc "a couru", aussi vite qu'elle a pu. "Les balles sont passées à 10, 15 centimètres de moi. J'entends encore le sifflement des balles qui passent", confie-t-elle. Un traumatisme qui l'a poussée à quitter Paris et à renoncer à être sur le terrain. "J'ai l'impression d'être une cible, avec tous les attentats qu'il y a eu, dernièrement je n'y arrive plus. C'est pour ça que je suis dans un bureau", conclut-elle.