Malaise social et appel à la grève à la BPCE
Pour les syndicats, c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. L'an dernier, le groupe BPCE a réalisé trois milliards d'euros de bénéfice. Son président François Pérol a touché une rémunération totale de 1,275 million d'euros. Mais pour les salariés des Banques populaires et des Caisses d'Epargne, rien. Il n'y aura pas d'augmentation générale des salaires cette année, hormis une prime de 200 euros qualifiée de dérisoire. Or cette nouvelle arrive dans un contexte social déjà tendu.
Des rassemblements à la mi-journée
Selon Bruno Aguirre de l'intersyndicale, les conditions de travail ne cessent de se dégrader. "Ça se traduit par une pression qui est mise au quotidien sur chacun des commerciaux qu'on trouve dans les agences. La pression qui est exercée sur chaque individu est telle qu'on a des personnes qui ne tiennent que par la prise de médicaments, des personnes qui sont tellement mal qu'elles se mettent fréquemment en maladie. Avec aux extrêmes, des personnels qui se suicident ". Des rassemblements sont annoncés à la mi-journée en région et devant le siège parisien du groupe BPCE.
A Bordeaux et à Nice, ce mardi matin environ deux-cent salariés se sont réunis devant le siège de la Caisse d'Epargne.
La grève BPCE ce matin. Une cinquantaine de salariés rassemblés devant le siège @Caisse_Epargne à #Bordeaux. pic.twitter.com/4uiJWKnmhK
— France Bleu Gironde (@Bleu_Gironde) March 24, 2015
À #Nice06, plus de 150salariés de @Caisse_Epargne dénoncent leurs conditions de travail et les primes des dirigeants. pic.twitter.com/LEkzgSPsBY
— France Bleu Azur (@francebleuazur) March 24, 2015
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