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Malaise social et appel à la grève à la BPCE

Cinq ans après sa création, tous les syndicats de ce groupe qui associe entre autres la Banque populaire, les Caisses d'Epargne et Natixis appellent les 100.000 salariés français à la grève ce mardi.
Article rédigé par Sarah Lemoine
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Un rassemblement doit avoir lieu devant le siège de la BPCE © MAXPPP)

Pour les syndicats, c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. L'an dernier, le groupe BPCE a réalisé trois milliards d'euros de bénéfice. Son président François Pérol a touché une rémunération totale de 1,275 million d'euros. Mais pour les salariés des Banques populaires et des Caisses d'Epargne, rien. Il n'y aura pas d'augmentation générale des salaires cette année, hormis une prime de 200 euros qualifiée de dérisoire. Or cette nouvelle arrive dans un contexte social déjà tendu.

Des rassemblements à la mi-journée

Selon Bruno Aguirre de l'intersyndicale, les conditions de travail ne cessent de se dégrader. "Ça se traduit par une pression qui est mise au quotidien sur chacun des commerciaux qu'on trouve dans les agences. La pression qui est exercée sur chaque individu est telle qu'on a des personnes qui ne tiennent que par la prise de médicaments, des personnes qui sont tellement mal qu'elles se mettent fréquemment en maladie. Avec aux extrêmes, des personnels qui se suicident ". Des rassemblements sont annoncés à la mi-journée en région et devant le siège parisien du groupe BPCE.

A Bordeaux et à Nice, ce mardi matin environ deux-cent salariés se sont réunis devant le siège de la Caisse d'Epargne. 

 

 

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