Cet article date de plus de treize ans.

Les avions d'Alitalia cloués au sol d'ici jeudi ?

La menace se fait de plus en plus pressante. L'autorité de l'aviation civile italienne explique que la licence d'Alitalia n'est que provisoire ; et que celle-ci pourrait lui être retirée d'ici trois à quatre jours, à moins qu'un plan de sauvetage d'urgence ne soit proposé.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © AIR FRANCE/ Virginie Valdois)

C'est maintenant une question de jours. Jamais l'avenir d'Alitalia n'a été aussi sombre. La compagnie italienne perd 3 millions d'euros par jour ; sa dette s'élève à environ 1,2 milliard. Et le dernier repreneur potentiel s'est retiré en fin de semaine dernière.
_ La Compagnie Aérienne Italienne (Cai), alliance de patrons italiens, a retiré jeudi son offre de rachat, mais le gouvernement espère la convaincre de rester dans le jeu.

Bref, le temps presse. Car, comme l'a rappelé l'autorité de l'aviation civile italienne (Enac), Alitalia vole actuellement avec une licence provisoire. En clair, “si un plan financier n'est pas arrivé d'ici jeudi, la licence sera suspendue”, a expliqué le patron de l'Enac.
_ Info ou intox ? Difficile de le savoir aujourd'hui. Une chose est sûre, une solution doit être trouvée d'urgence. Quoi de mieux, dans ce cas, que de donner un coup d'accélérateur au calendrier ?

Un appel d'offres est donc lancé aujourd'hui. Un appel de la dernière chance, en quelque sorte, que l'on peut consulter sur Internet aujourd'hui, et dans la presse internationale demain.
_ On peut y lire : “Le commissaire extraordinaire (...) invite quiconque en mesure
de garantir la continuité à moyen terme du service de transport (...) à présenter des manifestations d'intérêt pour l'acquisition d'une ou plusieurs branches d'Alitalia.” Ces propositions “devront parvenir au bureau du commissaire
extraordinaire avant le 30 septembre, 12H00 (10H00 GMT), avec toute
la documentation en permettant l'évaluation afin de lancer une
éventuelle négociation.”

Guillaume Gaven, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.