Le président irakien a déclaré mercredi qu'il souhaitait que le Total "travaille sur les champs pétroliers" de son pays
Au troisième jour de sa visite en France, Jalal Talabani a déclaré devant le Medef : "L'appel d'offres n'est pas seulement basé sur des chiffres, nous devons favoriser une offre française quels que soient les chiffres".
Le chef de l'Etat irakien a appelé le groupe français à "faire la meilleure offre", sous les applaudissements de l'assistance.
"C'est notre politique, nous voulons voir Total travailler sur nos champs pétroliers", a-t-il insisté. Jalal Talabani a appelé les entreprises françaises à investir largement dans son pays en dépit des risques de sécurité qui demeurent après plusieurs années de conflit. "Les perspectives sont très positives. Vous devez vous montrer courageux et investir dans tous les secteurs", a-t-il dit.
Un appel d'offres sur les champs pétroliers irakiens aura lieu les 11 et 12 décembre. L'Irak doit soumettre aux enchères dix contrats d'exploitation de champs pétrolifères et 44 compagnies devraient participer à l'appel d'offres.
"La France bénéficie en Irak d'une très belle image sur laquelle nous essayons de capitaliser", avait résumé lundi l'ambassadeur de France à Bagdad, Boris Boillon. Le retour de la France en Irak, partenaire privilégié dans les années 70 et 80, se fait avec la bénédiction des Etats-Unis qui cherchent à montrer que Bagdad a repris toute son indépendance et sa place sur la scène internationale.
L'Irak a aussi d'énormes besoins pour développer son réseau électrique, via éventuellement le nucléaire civil où la France a une forte compétence.
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