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Le pétrole brut léger américain a terminé en repli vendredi. Sur la semaine, le baril a perdu 14,7%.
Il s'agit du plus fort repli hebdomadaire en pourcentage depuis la semaine au 19 décembre 2008 quand les prix avaient dégringolé de 26,8%.Exprimée en dollar, la baisse en dollars est la plus forte depuis que les cotations ont commencé sur le Nymex en 1983.
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Il s'agit du plus fort repli hebdomadaire en pourcentage depuis la semaine au 19 décembre 2008 quand les prix avaient dégringolé de 26,8%.
Exprimée en dollar, la baisse en dollars est la plus forte depuis que les cotations ont commencé sur le Nymex en 1983.
"Les chiffres mensuels de l'emploi ont été meilleurs qu'attendu en termes de création d'emplois mais la hausse du taux de chômage n'est à l'évidence pas une bonne chose", a ajouté l'analyste.
Avant la publication de ces chiffres, le cours du baril était descendu jusqu'à 94,63 dollars. A quelques minutes de la clôture, et du week-end, le baril, dont le prix se stabilisait, a fortement reculé. "Après avoir passé une bonne partie de la journée à essayer de se reprendre, le marché a échoué, la nervosité est revenue", a constaté Tom Bentz, de BNP Paribas.
L'euro, qui a accentué sa baisse face au dollar en fin de séance, n'a pas aidé, a ajouté l'analyste, le raffermissement du billet vert pénalisant les actifs libellés en dollars.
"La chute d'hier a certainement retiré une large portion de la prime de risque qui selon nous étaient incluse dans les prix du pétrole , ce qui suggère qu'une poursuite du repli pourrait être limitée à partir de ces niveaux", ont estimé les analystes de Goldman Sachs, très influentes voix sur les marchés de matières premières.
Les cours des métaux industriels échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont chuté cette semaine, plongeant à l'unisson des prix du pétrole et des autres marchés de matières premières, sur fond de renchérissement du dollar et d'inquiétudes sur l'économie américaine.
"C'était un de ces jours qui restent dans les annales. Pétrole , métaux de base et même les céréales ont tous plongés dans un même mouvement de ventes massives et de désintérêt des investisseurs pour les matières premières", a relevé Edward Meir, analyste de MF Global.
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