Cet article date de plus de quinze ans.

Le ministre du Budget a demandé jeudi aux quelque 500 organismes publics de réaliser un milliard d'économies d'ici 1994

Pour ce faire, ils devront appliquer des règles déjà mises en oeuvre par l'Etat comme le non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux à partir de 2011, la mutualisation des achats ou la rationalisation du parc immobilier.Parmi les "opérateurs" de l'Etat, on compte Pôle emploi, Météo France, le Centre national de la cinématographie...
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Le ministre du Budget, Eric Woerth (AFP - Bertrand Guay)

Pour ce faire, ils devront appliquer des règles déjà mises en oeuvre par l'Etat comme le non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux à partir de 2011, la mutualisation des achats ou la rationalisation du parc immobilier.

Parmi les "opérateurs" de l'Etat, on compte Pôle emploi, Météo France, le Centre national de la cinématographie...

Sur leurs 10 milliards d'euros de frais de fonctionnement, "je les ai appelés à faire 10 % d'économie sur trois ou quatre ans", a dit Eric Woerth à la presse, après une rencontre avec les dirigeants des organismes publics. La règle de réduction des effectifs porte sur les "opérateurs" (qui gèrent un service public) dans leur ensemble et son application dépendra de la situation de chacun d'entre eux, a-t-il précisé.

Les crédits que leur verse l'Etat s'élèvent au total à environ 34 milliards d'euros. Ces organismes emploient environ 250.000 personnes.

Après une explosion du déficit et de la dette liée à la crise économique, le gouvernement prévoit de ramener le déficit public de 8,5 % du PIB en 2010 à moins de 3 % en 2014, et même 2013 si la croissance est suffisante.

Eric Woerth veut, dans cette optique, débattre de nouvelles règles de réduction des dépenses. Celles-ci pourraient se traduire par l'inscription d'objectifs de déficit dans une loi à portée constitutionnelle.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.