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La Suisse mécontente des propos de Sarkozy sur les paradis fiscaux

"La Suisse a adopté les standards de l'OCDE", a fait valoir la présidente de la Confédération.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
La présidente suisse Micheline Calmy-Rey, à Kehrsatz, près de Bern (Suisse), le 3 mai 2011. (FABRICE COFFRINI / AFP)

La Suisse n'a pas apprécié les propos du président français Nicolas Sarkozy, au G20 à Cannes le 4 novembre. Le président de la République avait dénoncé les "déficiences" dans les efforts de la Confédération suisse pour ne plus être considérée comme un paradis fiscal.

"Nous avons été surpris et très mécontents (...) Notre réponse, c'est de dire non, la Suisse a adopté les standards de l'OCDE et nous menons une politique d'argent taxé que nous poursuivons avec beaucoup de constance au travers des accords de double imposition", a déclaré la présidente de la Confédération suisse, Micheline Calmy-Rey.

"Au ban de la communauté internationale"

En conclusion du sommet du G20, Nicolas Sarkozy a assuré que les pays qui continuent à abriter des paradis fiscaux, une liste de 11 d'entre eux devant être publiée, seraient "mis au ban de la communauté internationale""Antigua-et-Barbuda, La Barbade, Botswana, Brunei, Panama, Seychelles, Trinidad-et-Tobago, Uruguay et Vanuatu ne se sont pas dotés d'un cadre juridique adapté à l'échange d'informations fiscales", avait déclaré le chef d'Etat français. Et de préciser que "la Suisse et le Liechtenstein ne sont pas encore qualifiés", parmi les pays qui ont mis en place un tel cadre.

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