La publication d'un bon indice aux Etats-Unis a accéléré la hausse des bourses européeennes vendredi soir
Les ventes de détail aux Etats-Unis ont affiché une nette hausse de 0,5% en juillet, après 0,3% en juin, selon des chiffres publiés vendredi par le département du Commerce.
Sur des marchés très nerveux, les places financières ont donc estimé que cet indice était plus important que celui montrant une stagnation de la croissance en France.
A la clôture, Paris bondissait de 4,02%, Francfort de 3,45%, Londres de 3,04%, Madrid de 4,82%, Bruxelles de 5,5% et Milan de 4%. De son côté, le marché suisse progressait de 4,37%.
De fortes hausses qui concluent une semaine de folie lors de laquelle les marchés ont frôlé le krach boursier.
De son côté, la Bourse de New York a clôturé en hausse: le Dow Jones a gagné 1,13% et le Nasdaq 0,62%. A New York, le pétrole (le baril de "light sweet crude") a fini en petite baisse à 85,38 dollars, en recul de 34 cents.
Dans la journée, des déclarations de la Banque centrale européenne (BCE) ont également contribué à rasséréner les marchés. Cette dernière a fait savoir qu'elle rachèterait des emprunts d'Etat des pays de la zone euro en difficulté jusqu'à ce que le Fonds de soutien européen (FESF) prenne le relais.
C'est dans ce contexte que l'AMF (Autorité des marchés financiers, le gendarme des marchés) des valeurs financières en France. Une mesure prise aussi en Espagne, Italie et Belgique, a indiqué l'ESMA (European Securities and Markets Authority).
Les valeurs bancaires, très attaquées sur les marchés ces derniers jours, profitaient largement de ces mesures d'interdiction et poursuivaient leur rebond. Les valeurs financières concernées par l'interdiction sont Axa, April Group, BNP Paribas, CIC, CNP Assurances, Crédit Agricole, Euler Hermès, Natixis, Paris Ré, Scor et Société Générale, a précisé l'AMF.
Par ailleurs, le président de l'Autorité des marchés financiers (AMF) a annoncé vendredi que le gendarme boursier français a ouvert une enquête sur les rumeurs dont a été victime ces derniers jours la banque française Société Générale, qui a vu son titre s'effondrer mercredi. La banque avait elle-même demandé mercredi à l'AMF d'enquêter sur "l'origine de ces rumeurs" qui portent "gravement atteinte à l'intérêt de ses actionnaires".
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