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La France, la Belgique et le Luxembourg ont annoncé qu'ils avaient trouvé une solution concernant la banque Dexia.

Une réunion s'est tenue en fin de matinée à Bruxelles entre le Premier ministre français François Fillon, son homologue belge, Yves Leterme et une délégation luxembourgeoise comprenant le ministre luxembourgeois des Finances, Luc Frieden.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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  (AFP/ONLY FRANCE/STEPHANE FRANCES)

Une réunion s'est tenue en fin de matinée à Bruxelles entre le Premier ministre français François Fillon, son homologue belge, Yves Leterme et une délégation luxembourgeoise comprenant le ministre luxembourgeois des Finances, Luc Frieden.

Il s'agissait de tenter de finaliser le Dexia, première victime de la crise de la dette en Europe.

"La solution proposée, qui est aussi le fruit de concertations intenses avec l'ensemble des partenaires concernés, sera présentée au Conseil d'administration de Dexia à qui il incombe d'approuver les propositions", précisent les gouvernements français, belges et luxebourgeois dans un communiqué diffusé dimanche, sans donner plus de détails sur les modalités qu'ils ont retenues.

Un conseil d'administration devait se réunir à 15 heures à Bruxelles, selon un porte-parole de l'établissement. Le communiqué poursuit : ""Les gouvernements (...) réaffirment à l'issue d'une réunion qui s'est tenue ce dimanche midi à Bruxelles leur solidarité dans la recherche d'une solution qui assure l'avenir de Dexia. Ils apportent leur plein soutien aux propositions du management du groupe bancaire"

Selon des informations de presse, des divergences ont éclaté récemment entre la France et la Belgique sur la répartition du fardeau financier engendré par le démantèlement de Dexia.
Les deux pays ont été en désaccord notamment sur le prix de vente de Dexia Banque Belgique, l'entité belge de l'établissement, et sur la répartition des garanties à apporter à la future "bad bank" qui subsistera à l'issue du démantèlement. Il s'agit d'une structure de défaisance pour isoler les actifs les plus à risque qui plombent aujourd'hui le bilan de l'établissement.

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