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La France a encore été contrainte d'importer des quantités massives d'électricité mercredi

La raison: les grèves des personnels d'EDF et l'arrêt de nombreux réacteurs nucléaires pour maintenance et incidents, selon l'agence Reuters.La France devait importer 5.990 mégawatts (MW) d'électricité mercredi, soit l'équivalent de la production de 6 réacteurs nucléaires, selon les prévisions du Réseau de transport d'électricité (RTE).
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Postes haute tension (photo de 2006) (AFP/FRED DUFOUR)

La raison: les grèves des personnels d'EDF et l'arrêt de nombreux réacteurs nucléaires pour maintenance et incidents, selon l'agence Reuters.

La France devait importer 5.990 mégawatts (MW) d'électricité mercredi, soit l'équivalent de la production de 6 réacteurs nucléaires, selon les prévisions du Réseau de transport d'électricité (RTE).

Les importations de la France devaient déjà dépasser les 6.000 MW mardi, soit un niveau très proche du record historique d'importation de la France (7.794 MW le 6 janvier 2010), selon la même source.

Traditionnellement exportatrice d'électricité, la France doit importer du courant en raison de l'arrêt de 16 des 58 réacteurs de son parc nucléaire. Douze sont en arrêt programmé pour maintenance et 4 sont en arrêt pour événement imprévu, a indiqué une porte-parole d'EDF. "EDF paye son manque d'investissement dans ses centrales", a commenté Laurent Langlard, porte-parole de la CGT des Mines-Energie.

En outre, selon la CGT, les électriciens grévistes d'EDF ont procédé à des baisses de production d'électricité de 2.000 mégawatts (MW) mercredi, principalement à la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle), qui compte 4 réacteurs de 1.300 MW. Dans le sud-ouest de la France, la CGT indique en outre que "50 éclairages publics ont été coupés ainsi que 15 mairies UMP et une préfecture", selon un communiqué.

"Les électriciens et gaziers sont entrés dans le mouvement en agissant sur leur outil de travail. A force, l'attitude du gouvernement les exaspère", a commenté Marie-Claire Cailletaud, de la CGT Mines-Energie.

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