"Il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis" : Michel-Edouard Leclerc tacle la présidente de l'Assemblée qui se dit contre la suspension d'une loi limitant des promotions
"Il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis", lance le PDG du groupe Leclerc, Michel-Édouard Leclerc, ce mercredi sur franceinfo, alors que Yaël Braun-Pivet a dit son opposition à un moratoire sur la loi Descrozaille, qui limite les promotions de certains produits et doit entrer en vigueur en mars 2024. "Il n'est pas question de ne pas appliquer une loi que nous [les députés] avons votée", a déclaré la présidente de l'Assemblée nationale, le 13 septembre sur franceinfo.
"On a changé de situation", insiste Michel-Édouard Leclerc. "Toutes ces lois [dont la loi Descrozaille] résultent d'une analyse de période de déflation et culturellement, ils ont du mal, quelle que soit la qualité des personnes, à comprendre qu'on a changé de monde", car "on va avoir une inflation très durable". Il prend bien soin de préciser qu'il "n'attaque pas les personnes".
"Moi, je trouve débile, au moment où on parle de vendre à perte des carburants ou de [les] vendre à prix coûtant, qu'on nous demande de limiter les promotions sur les protections menstruelles, sur les produits d'hygiène, sur le savon, etc", renchérit-il. En effet, avec la loi Descrozaille, les supermarchés ne pourront pas proposer de promotions au-delà de 34% dans les rayons droguerie, parfumerie, hygiène et entretien. Outre Michel-Édouard Leclerc, le PDG de Carrefour, Alexandre Bompard, demande un moratoire d'un an sur ce texte.
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