Consommation : un arrêté pris par Bercy contre la "shrinkflation" entrera en vigueur le 1er juillet
Moins de chips dans un paquet ou de soda dans une bouteille sans baisser le prix : le nom de cette pratique s’appelle la "shrinkflation". Légale, elle peut toutefois induire en erreur les consommateurs et a été qualifiée d’arnaque par Bruno Le Maire. Pour enrayer la technique, Bercy a pris un arrêté qui oblige les distributeurs à identifier les articles en question dès le 1er juillet. Concrètement, un affichage devra par exemple indiquer : "ce paquet de chips est passé de 300 à 250g, et son prix au kilo a augmenté de 32%".
Et les industriels ?
En janvier, après avoir été épinglé, Carrefour avait anticipé par des panneaux en rayons. "Pourquoi le demander aux distributeurs et ne pas l’exiger des industriels ?", s’interroge sur X le patron de Système U, Dominique Scheicher. Michel-Edouard Leclerc estime également qu’il revient aux fabricants de l’écrire sur ses emballages. Pour Camille Dorioz, directeur des campagnes de Foodwatch France, les responsabilités sont partagées : "D’un côté le format est bien dans la main des industriels, (…) de l’autre côté, le prix est bien fixé par le distributeur."
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