Industrie : 350 emplois menacés à Valdunes, fleuron du ferroviaire français
Ils se relaient depuis six jours devant l'usine Valdunes (Nord) pour défendre leur usine et alimenter le feu de la colère. Jeudi 4 mai, ils ont appris le désengagement de leur actionnaire chinois, dix ans après qu'il a repris ce fleuron de l'industrie ferroviaire. Un coup dur pour les 350 salariés des deux usines nordistes. "Quand on arrive jeune embauché, on se dit que c'est l'avenir, le ferroviaire. Et on s'aperçoit que même dans la seule usine française qui reste aujourd'hui, on arrive quasi à un dépôt de bilan", déplore l'un d'eux.
Un savoir-faire de 175 ans
Valdunes est le dernier fabricant français de roues et d'essieux pour trains, tramways et métros du monde entier. Un savoir-faire de 175 ans, que les syndicats ont peur d'avoir perdu. Mardi 9 mai, les représentants politiques de tous bords se sont relayés sur le piquet de grève pour réclamer l'aide de l'État. L'entreprise a déjà perdu des commandes de la SNCF, l'un de ses plus gros clients.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.